Émile Deplanche Sommaire Biographie | Œuvres | Liste des espèces qui lui ont été dédiées | Sources | Références | Liens externes | Menu de navigationmodifierBulletin, Volumes 11-12 Société historique et archéologique de l'Orne 1892 - Orne (France)Fiche Deplanche in JSTORFichier d’autorité international virtuelInternational Standard Name IdentifierBibliothèque nationale de FrancedonnéesSystème universitaire de documentationBibliothèque du CongrèsWorldCatla liste des plantes assignées àcet auteur

Botaniste du XIXe siècleBotaniste françaisNaissance en juin 1824Naissance à ArgentanDécès en mars 1875Décès dans l'OrneDécès à 50 ans


Consultez la documentation du modèleArgentanArgentanGuyaneNouvelle-CalédonieArgentanOrneCaenGuerre de CriméeCayenneGuyane françaiseherboriseCherbourgTahitiNouvelle-CalédonieNouméaEugène VieillardJules VerreauxMarc Athanase Parfait Œillet Des Murscap de Bonne-EspéranceLa RéunionSydneyLifouîles LoyautéPacifiqueLégion d'HonneurConsulter la liste des abréviations d'auteur






Émile Deplanche



Description de l'image defaut.svg.














Naissance
22 juin 1824
Argentan (France)
Décès
31 mars 1875 (à 50 ans)
Argentan (France)
Nationalité
française
Domaines
botanique
entomologie
Institutions
Académie impériale des Sciences de Vienne
Renommé pour
collections de la Nouvelle-Calédonie et de la Guyane


Émile François Deplanche (Argentan 22 juin 1824-Argentan 30 mars 1875) est un chirurgien de marine, entomologiste et botaniste français qui a étudié la faune et la flore de Guyane et de Nouvelle-Calédonie.




Sommaire





  • 1 Biographie


  • 2 Œuvres


  • 3 Liste des espèces qui lui ont été dédiées


  • 4 Sources


  • 5 Références


  • 6 Liens externes




Biographie |


Né à Argentan dans l'Orne le 22 juin 1824[1], il étudie la médecine et la zoologie à Caen.


En 1854, il est chirurgien dans l'armée pendant la Guerre de Crimée avant d'embarquer sur Le Rapide vers Cayenne en qualité de médecin. Il explore la Guyane française et herborise beaucoup dans cette région. En 1855, une épidémie de fièvre jaune touche la colonie et l'équipage du Rapide, mais Émile Deplanche n'est pas touché par la maladie. Il rentre en France, à Cherbourg, où il ramène une grande collection d'oiseaux de Cayenne mais sa collection de plantes s'abîme lors du voyage.


Après quelques mois de repos et une certaine renommée obtenue grâce à sa collection d'oiseaux, il s'embarque pour Tahiti. Dans l'archipel, il collectionne mollusques et oiseaux et rencontre les membres de la mission scientifique autrichienne du Novara qu'il aide dans leurs recherches sur l'île. Pour le remercier, ils lui offrent un poste de membre de l'Académie impériale des Sciences de Vienne.


En 1858, il embarque pour la Nouvelle-Calédonie avec ses nombreuses collections d'histoire naturelle, alors qu'il accompagne le gouverneur à Nouméa. Il devient responsable d'une commission scientifique qui explore l'île sur l'Hydrographe avec le botaniste Eugène Vieillard; il collectionne les plantes, animaux et minéraux de l'île et même des crânes humains.


En octobre 1859, il quitte la Nouvelle-Calédonie avec ses collections. 85 espèces d'oiseaux sont étudiés en France par Jules Verreaux et Marc Athanase Parfait Œillet Des Murs. En Normandie, il s'attache à rédiger son essai sur la Nouvelle-Calédonie, écrit avec Vieillard et publié en 1863. Les deux amis retournent en Nouvelle-Calédonie sur l'Isis en passant par le cap de Bonne-Espérance, l'île de La Réunion et Sydney. Ils se séparent à Nouméa; Deplanche s'installe à Lifou sur les îles Loyauté où il herborise et explore l'île pendant une année avant de partir en mission hydrographique dans le Pacifique sur la Fine. Il survit à une attaque d'autochtones dans la garnison de Gatope; ce qui lui vaut de recevoir la Légion d'Honneur en août 1865. Malade, il rentre en France en 1867.


À sa mort, le 30 mars 1875, il lègue sa bibliothèque, ses manuscrits et ses médailles à sa ville natale[2].



Œuvres |


  • Eugène Vieillard, Émile Deplanche, Essai sur la Nouvelle-Calédonie, Édition initiale : Ed. Challamel aîné, 1863, Réédition : Ed. L'harmattan. 2001.

  • Émile Deplanche, Sébastien René Lenormand, Catalogue des plantes recueillies à Cayenne, 1858.


Liste des espèces qui lui ont été dédiées |



  • Trichoglossus haematodus deplanchii, le loriquet à tête bleue ou arc-en-ciel décrit par Verreaux et Des Murs.


  • Deplanchea, une plante de la famille Bignoniaceae, décrite par Eugène Vieillard.


Sources |


  • J.H. Pearn, 1994, "Surgeon Emile Deplanche (1824-1875). Scientist and doctor of the South Pacific", Medical Journal of Australia, 160: 568-571.

  • E. Vieillard, 1876, "Notice sur la vie et les travaux d'Emile Deplanche", Bulletin de la Société Linnéenne de Normandie, 2(10): 341-350.


Références |




  1. Bulletin, Volumes 11-12 Société historique et archéologique de l'Orne 1892 - Orne (France)


  2. Fiche Deplanche in JSTOR




Liens externes |



  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Fichier d’autorité international virtuel

    • International Standard Name Identifier


    • Bibliothèque nationale de France (données)

    • Système universitaire de documentation

    • Bibliothèque du Congrès

    • WorldCat


Deplanche est l’abréviation botanique standard de Émile Deplanche.


Consulter la liste des abréviations d'auteur ou la liste des plantes assignées à cet auteur par l'IPNI



  • Portail de la botanique Portail de la botanique
  • Portail de la Nouvelle-Calédonie Portail de la Nouvelle-Calédonie
  • Portail de la Guyane Portail de la Guyane
  • Portail de Cayenne Portail de Cayenne
  • Portail de l’histoire de la zoologie et de la botanique Portail de l’histoire de la zoologie et de la botanique

Popular posts from this blog

Isabella Eugénie Boyer Biographie | Références | Menu de navigationmodifiermodifier le codeComparator to Compute the Relative Value of a U.S. Dollar Amount – 1774 to Present.

Do these spellcasting foci from Xanathar's Guide to Everything have to be held in a hand?How do foci and somatic+material components interact when it comes to occupying a hand?Can you cast spells with a Somatic component if you're holding a two-handed weapon?Crafting an Improvised Spellcasting Focus?Can a multiclass Cleric/Warlock hold a Holy Shield and an Arcane Staff and still cast spells?Where should I report printing errors in Xanathar's Guide to Everything?Where can I purchase a legal Xanathar's Guide to Everything PDF?Can I use a hand holding a focus from one class to cover somatic components for a spell from another class?Do you need a “gameplay-wise” free hand to handle material components?Portent, as it relates to the Gambling downtime rules from Xanathar's Guide to EverythingWhat is the correct interpretation of the Gambling Results table in Xanathar's Guide to Everything?

Can I stretch or expand an entire standalone document to fit the page? The Next CEO of Stack Overflow