Cité souterraine de Naours Sommaire Découverte | Description | Histoire | Tourisme | Notes et références | Voir aussi | Menu de navigationmodifiermodifier le codeLes souterrains de Naours, haut-lieu touristique au temps de la Grande Guerre, Inrap.fr, 21 avril 2016« Moulin de Naours (Belcan) »« Moulin de Naours (Westmolen) »Cité souterraine de NaoursLa cité souterraine de NaoursLes muches de NaoursLe moulin de stavele (westmolen)m
Site naturel dans la SommeGrotte dans la SommeGrotte aménagée pour le tourismeSouterrain artificielHabitat troglodytique
commune françaiseNaoursAmiensdépartementSommerégionHauts-de-Franceabbé1905Société française d'archéologiemuchespicardXVIe sièclecheptelguerre de Trente Ans13401792inoceramesCrétacé800Révolution1789PicardieLouis XVIgabellePremière Guerre mondialeSeconde Guerre mondiale1941allemande1943Mur de l'AtlantiquePentecôte1949
ou
Grottes de Naours.mw-parser-output .entete.mapbackground-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")
Coordonnées | 50° 02′ 10″ N, 2° 16′ 39″ E |
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Adresse | Naours France |
Localité voisine | Naours |
Type | calcaire |
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La cité souterraine de Naours est une ville souterraine de plus de 2 000 mètres constituant l'un des plus caractéristiques exemples de ville souterraine.
Ce site se situe sur la commune française de Naours, à 14 kilomètres à vol d'oiseau au nord d'Amiens, dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Sommaire
1 Découverte
2 Description
3 Histoire
4 Tourisme
4.1 Parc des Grottes de Naours
4.2 Moulins de la colline du Guest
5 Notes et références
6 Voir aussi
6.1 Bibliographie
6.2 Articles connexes
6.3 Liens externes
Découverte |
C'est le 15 décembre 1887, que le curé de Naours, l'abbé Ernest Danicourt, ayant entrepris la recherche du site dont les entrées s'étaient rebouchées dès le début du siècle, redécouvre l'entrée de la ville souterraine avec l'aide de ses paroissiens.
Il se consacre alors, durant plusieurs années, à l'exploration du réseau et à sa remise en état. Il y découvre une grande quantité d'objets usuels qui lui permettent d'en dater l'occupation, ainsi que des ossements de toutes espèces et de nombreuses pièces de monnaie : en 1905 un trésor de 20 pièces d'or y est découvert.
Le 3 juillet 1893, la Société française d'archéologie, à laquelle appartenait l'érudit abbé Danicourt, s'est réunie dans les grottes, en présence de la Société d'émulation d'Abbeville et les membres de la Société des antiquaires de Picardie.
Description |
Ces souterrains-refuges ou muches (« cachettes » en picard) comprennent 28 galeries sur lesquelles sont réparties environ 130 pièces, à une profondeur moyenne de 33 mètres sous la colline. La hauteur des galeries varie entre 1,60 m et 2 m ; la température y est pratiquement constante tout au long de l'année, à 9,5°.
La partie carrière commença probablement à être creusée vers le Xe siècle, puis fut aménagé en refuge au XVIe siècle pour les villageois et leur cheptel, au moment des invasions.
Une importante occupation durant la guerre de Trente Ans a été attestée par l'archéologie[1].
Cette cité souterraine pouvait abriter près de 650 personnes. Tout au long des galeries se trouvent les chambres des différentes familles. Se remarquent aussi les étables avec les auges, les puits pour l'eau, les cheminées d'aération et les cheminées à fumée qui ressortaient dans celles des maisons, des places.
Un peu partout sur les parois on trouve des inscriptions, signes religieux, etc. avec des dates s'échelonnant de l'an 1340 à 1792. Des fossiles d'inocerames, grosses huîtres du Crétacé, sont incrustés dans la craie.
Histoire |
De l'an 800 à la Révolution de 1789, la Picardie connut de nombreuses guerres et invasions. Les populations utilisèrent régulièrement les souterrains de Naours comme refuges et utilisèrent de nombreux stratagèmes pour éviter de se faire repérer.
Sous le règne de Louis XVI, elles servirent aux contrebandiers du sel, les faux-saulniers pour échapper à la gabelle. Ils y établirent un dépôt de sel. Après le XVIe siècle, les refuges furent de moins en moins occupés, puis tombèrent dans l'oubli.
Durant la Première Guerre mondiale, les souterrains furent occupées par des troupes anglaises et canadiennes entre 1916 et 1918. De nombreux soldats y ont laissé leur nom en visitant ce site en simples « touristes ». Un hôpital militaire y aurait même été établi. Les fouilles menées par l'INRAP de 2014 à 2016 tendent, cependant, à réfuter ce fait[1].
Durant la Seconde Guerre mondiale, elles furent d'abord occupées par les troupes britanniques comme réserve à matériel et carburant. Puis en 1941, l'armée allemande les utilise d'abord comme entrepôt à munitions et en 1943 comme base défensive en liaison avec le Mur de l'Atlantique ; de gros travaux de maçonnerie y sont alors réalisés.
Tourisme |
Après la Libération, les souterrains sont saccagés. Cependant, dès la Pentecôte de 1949, les souterrains de Naours sont rouverts au public[réf. nécessaire].
Parc des Grottes de Naours |
En fin de visite du réseau souterrain, un petit musée présente les métiers d'autrefois autour de 14 personnages de cire dans leurs environnements typiques.
On y trouve une plaine de jeux pour les enfants, un mini-golf, un petit parc animalier, un bar, un restaurant, une aire de pique-nique. Un parc accrobranche propose également 55 ateliers répartis sur 4 parcours à difficultés croissantes, installé dans le parc boisé de 12 hectares du domaine de la cité souterraine.
Moulins de la colline du Guest |
Au-dessus des grottes se trouvent deux moulins à vent de type à pivot :
- Le moulin du Belcan[2], ancien moulin à huile. Il est inscrit monument historique depuis 1961. Il provient de Linselles dans le Nord. Il est, parfois, accessible à la visite grâce à l'association Nor Patrimoine.
- Le moulin Westmolen[3], moulin à grain. C'est un moulin du XVIe siècle qui provient de Stavele (Belgique). Il est inscrit monument historique depuis 1976.
Moulin du Belcan.
Moulin Westmolen.
Notes et références |
Les souterrains de Naours, haut-lieu touristique au temps de la Grande Guerre, Inrap.fr, 21 avril 2016
« Moulin de Naours (Belcan) », notice no PA00116209, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Moulin de Naours (Westmolen) », notice no PA00116210, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi |
Bibliographie |
Abbé Ernest Danicourt, Compte rendu des fouilles et des travaux exécutés dans les souterrains-refuges de Naours depuis le 3 juillet 1893, Impr. C.Paillart, 1897 ASIN:B001CBMIS8.
Articles connexes |
Cité souterraine de Naours sur Commons
- Muches
- Moulins à vent de la Somme
- Site naturel de la Somme
Liens externes |
La cité souterraine de Naours site officiel- Les muches de Naours
- Le moulin de stavele (westmolen)
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