Ferdinand de Jouvencel Sommaire Biographie | Vie de famille | Mandats parlementaires | Décorations | Écrits | Bibliographie | Notes et références | Voir aussi | Menu de navigationmodifiertexte sur Sycomorelire en ligneSite de la bibliothèque de l'École polytechniqueSite de la bibliothèque de l'École polytechniqueSite de la bibliothèque de l'École polytechniquesite de la bibliothèque de l'École polytechniqueBase SycomoreArchives de l'assemblée nationaleSite de l'Assemblée nationale, biographie numériséeBase des députés depuis 1789, fiche sur Ferdinand de JouvencelSite de la bibliothèque de l'École polytechniqueCatalogue de la Bibliothèque Nationale de France

Élève de l'École polytechniqueConseiller d'État françaisDéputé de la Monarchie de JuilletOpposant au Second EmpireDéputé de la SeineDéputé de Seine-et-Oise (Troisième République)Chevalier de la Légion d'honneurNaissance en juillet 1804Naissance à VersaillesDécès en juin 1873Décès dans les Hauts-de-SeinePersonnalité inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 9)Député à l'Assemblée nationale (1871)Décès à 68 ans


VersaillesVille-d'Avrayconseiller d'ÉtatPolytechnicienofficierConseil d'ÉtatDéputécentre gaucheMonarchie de juilletconseiller d'Étatcoup d'État de 1851Second Empireprésident du Conseil d'ÉtatdéputéconstitutionnellibéralcatholiquelyonnaiseBlaise de JouvencelVersaillesdéputéÉcole polytechnique1822officierartilleriedroitavocat1827Conseil d'Étatmaître des requêtescontentieuxAlgérieJean-Jacques BaudeJustin de Chasseloup-LaubatLégion d'honneur1842Parisdéputécentre gauchemonarchistesconstitutionnelsindemnité Pritchard18461848ministère Guizotgouvernement républicaingouvernement provisoireConseiller d'Étatcoup d'État du 2 décembre 18511852second Empireassistance judiciaireCorps législatif1870conseil d'Étatprésident du conseil d'État1871Assemblée nationaleSeine-et-OiseLa Ferté-AlaisÉtampesConstitutionnellibéralcatholiqueThiers18731873Légion d'honneur1838avocatdéputéNicolas TripierChâteau de BrandonChevalier de la Légion d'honneurChevalier de la Légion d'honneur





Page d'aide sur l'homonymie Pour les autres membres de la famille, voir Famille de Jouvencel.


























Ferdinand de Jouvencel

Illustration.
Ferdinand de Jouvencel
Fonctions

Député de Paris à la Chambre des députés
1842 – 1848
Groupe politique

Centre gauche
Président du Conseil d'État provisoire
4 septembre 1870 – 2 juillet 1871
Gouvernement

IIIe République
Prédécesseur

Julien Busson-Billault (ministre président)
Successeur

Odilon Barrot (vice-président)

Député de Seine-et-Oise à la Chambre des députés
2 juillet 1871 – 29 juin 1873
Groupe politique

Gauche républicaine
Biographie

Date de naissance
25 juillet 1804

Lieu de naissance

Versailles

Date de décès

29 juin 1873 (à 68 ans)

Lieu de décès

Ville-d'Avray
Résidence

Paris ancien 10e,
puis Seine-et-Oise

Ferdinand Aldegonde de Jouvencel, né à Versailles le 25 juillet 1804, mort à Ville-d'Avray le 29 juin 1873, est un conseiller d'État et homme politique français.


Polytechnicien, Ferdinand de Jouvencel commence par être officier d'artillerie, puis devient juriste et entre au Conseil d'État. Député du centre gauche sous la Monarchie de juillet de 1842 à 1848, il est nommé ensuite conseiller d'État, mais il s'oppose au coup d'État de 1851 et est mis à la retraite.


Après le Second Empire, il est nommé président du Conseil d'État provisoire en 1870-1871. Il est ensuite député de 1871 à 1873 ; il est républicain constitutionnel, libéral et catholique.




Sommaire





  • 1 Biographie

    • 1.1 Polytechnicien, officier d'artillerie, entre au Conseil d'État


    • 1.2 Député sous la monarchie de Juillet


    • 1.3 Conseiller d'État, opposant au coup d'État


    • 1.4 Préside le Conseil d'État provisoire, puis est de nouveau député



  • 2 Vie de famille


  • 3 Mandats parlementaires


  • 4 Décorations


  • 5 Écrits


  • 6 Bibliographie


  • 7 Notes et références


  • 8 Voir aussi

    • 8.1 Liens internes


    • 8.2 Liens externes





Biographie |





Armes des Jouvencel


Ferdinand de Jouvencel, né en 1804, issu d'une famille d'origine lyonnaise, est le fils de Blaise de Jouvencel (1762-1840), maire de Versailles et député.



Polytechnicien, officier d'artillerie, entre au Conseil d'État |


Reçu 19e à l'École polytechnique en 1822[1], Ferdinand de Jouvencel en sort 74e et devient officier d'artillerie en 1824 à la sortie de l'école.


Il donne sa démission en 1825, suit des études de droit, et s'inscrit comme avocat au barreau de Paris en 1827 ; il entre ensuite au Conseil d'État[2],[3]. Auditeur en 1830, auditeur de première classe en 1831, il devient en 1832 maître des requêtes en service ordinaire. Il se fait remarquer comme rapporteur au contentieux[4].


Il remplit en 1835-1836 une mission en Algérie avec Jean-Jacques Baude et Justin de Chasseloup-Laubat[5], et reçoit ensuite la Légion d'honneur.



Député sous la monarchie de Juillet |


En 1842, il accepte la candidature indépendante qui lui est offerte dans le 10e arrondissement[6] de Paris, et il est élu député par 684 voix sur 1180 votants, soit 58 % des suffrages exprimés, contre le candidat du gouvernement, M. de Jussieu[5].


Ferdinand de Jouvencel siège au centre gauche et défend les intérêts de son arrondissement. Il vote généralement avec la frange dite de l'opposition dynastique, les monarchistes constitutionnels de gauche. Selon certaines sources[7], il vote pour que les fonctionnaires ne puissent pas être éligibles à la Chambre ; mais selon d'autres sources[8], il aurait au contraire voté pour le cumul des fonctions publiques avec celles de député, étant lui-même concerné, cumulant ses fonctions au Conseil d'État avec son mandat parlementaire. Il vote contre l'indemnité Pritchard[5].


Il est réélu en 1846 au 1er tour avec 57 % des suffrages exprimés, contre deux autres candidats[9]. Il est favorable à une réforme électorale dans le sens de l'adjonction des capacités.


Ferdinand de Jouvencel signe en 1848 la demande de mise en accusation du ministère Guizot, puis il se rallie au gouvernement républicain[5].



Conseiller d'État, opposant au coup d'État |


Le gouvernement provisoire le nomme Conseiller d'État. Il signe la protestation de ce corps contre le coup d'État du 2 décembre 1851, et quitte alors la vie publique[3].


Admis à la retraite à la date du 21 juin 1852, Ferdinand de Jouvencel passe presque tout le second Empire à l'écart des affaires publiques. Il accepte seulement des fonctions bénévoles, comme président du bureau d'assistance judiciaire près le conseil d'État. Il fait une seule tentative, infructueuse, pour entrer au Corps législatif, en 1863[10].



Préside le Conseil d'État provisoire, puis est de nouveau député |




Jouvencel préside le conseil d'État provisoire en 1870-1871.


Après la proclamation de la République le 4 septembre 1870, Ferdinand de Jouvencel est nommé membre de la commission provisoire remplaçant le conseil d'État. Ses collègues le choisissent pour président du conseil d'État provisoire[3].


Il est candidat aux élections complémentaires du 2 juillet 1871 à l'Assemblée nationale, en Seine-et-Oise, où il possède de vastes propriétés à La Ferté-Alais dans l'arrondissement d'Étampes[2]. Il est élu représentant de ce département, comme républicain modéré, par 51 170 voix sur 81 398 votants, et 132 708 inscrits. Constitutionnel, libéral et catholique fervent[5],[2], il siège à gauche au sein du groupe de la gauche républicaine, soutient la politique de Thiers, se prononce contre le pouvoir constituant de l'Assemblée, pour le retour à Paris, mais ne prend pas activement part aux débats[3].


Jouvencel, malade, ne peut plus se rendre à l'Assemblée à partir de janvier 1873[2]. Il meurt au cours de la législature, le 29 juin 1873, après une maladie de plusieurs mois[5].


Il était chevalier de la Légion d'honneur depuis 1836[5].



Vie de famille |


Il épouse en 1838 Pauline Caroline Mala (morte en 1898), fille de l'avocat Antoine François Mala et de Françoise Michelle Émilie Tripier, et petite-fille de l'avocat et député Nicolas Tripier (1765-1840).
Sa femme hérite du Château de Brandon[11].
Ils ont comme enfants :


  • Paul Henri Aldegonde Olivier de Jouvencel (né en 1844), polytechnicien, sous-préfet de Fontainebleau en 1877[12].

  • Malvina Marie de Jouvencel, qui épouse Charles Fortuné Léonce de Masin, colonel d'état-major[13].


Mandats parlementaires |


  • 9 juillet 1842 - 1er août 1846 : Député de Paris (ancien 10e), centre gauche.


  • 1er août 1846 - 1848 : Député de Paris (ancien 10e), centre gauche.

  • 2 juillet 1871 - 1873 : Député de Seine-et-Oise, gauche républicaine.


Décorations |


Chevalier de la Légion d'honneur Chevalier de la Légion d'honneur, 1836.



Écrits |



  • Observations sur le projet de loi relatif aux chemins de fer de l'Ouest, par M. F. de Jouvencel, ..., Paris, Duverger, s.d. (juillet 1847).


  • A Messieurs les électeurs du département de Seine-et-Oise, adresse du 22 juin 1871, Paris, 1871.


Bibliographie |


  • « Ferdinand-Aldegonde de Jouvencel », dans Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, Paris, 1866-1867, tome 9.


  • « Ferdinand de Jouvencel », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore]


  • Dictionnaire de biographie française, vol. 18, Paris, 1994[détail des éditions] , col. 908.

  • « Jouvencel (Ferdinand-Aldegonde de) », dans Ernest Glaeser (dir.), Biographie nationale des contemporains, 1878, p. 368 [lire en ligne].

  • Eugène Fyot, Le château et les seigneurs de Brandon, 1900.


Notes et références |




  1. Selon le registre matricule de l'école, il mesure 1,75 m, est blond, le front découvert. Site de la bibliothèque de l'École polytechnique (fiche matricule dans la rubrique Famille polytechnicienne)


  2. a b c et dErnest Glaeser (dir.), Biographie nationale des contemporains, 1878, p. 368.


  3. a b c et dLarousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle.


  4. Site de la bibliothèque de l'École polytechnique (Notice dans la rubrique Famille polytechnicienne)


  5. a b c d e f et gRobert et Cougny 1889.


  6. Selon l'ancienne numérotation des arrondissements de Paris. Le 10e arrondissement comprenait les quartiers du Faubourg-Saint-Germain, des Invalides, de la Monnaie et de Saint-Thomas-d'Aquin.


  7. D'après Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle et d'après Robert et Cougny 1889.


  8. D'après la notice biographique sur le Site de la bibliothèque de l'École polytechnique


  9. Réélu le 1er août 1846 par 607 voix (sur 1 067 votants, avec 1 303 inscrits), contre 213 à Adrien de Gasparin et 102 à M. Thorigny. Robert et Cougny 1889.


  10. Le 31 mai 1863, candidat indépendant dans la 2e circonscription de Seine-et-Oise, il ne réunit alors que 4 % des voix face à trois autres candidats dont le candidat officiel déjà en place : Il obtient 1 105 voix contre 21 307 à l'élu officiel, Aymé-Stanislas Darblay, 4 235 à M. Bos et 3 399 à M. de Selve. Robert et Cougny 1889.


  11. Mémoires de la Société Éduenne des lettres, sciences et arts, volume 28, Autun, 1900.


  12. Voir le site de la bibliothèque de l'École polytechnique, catalogues, rubrique Famille polytechnicienne, fiche matricule.


  13. Eugène Fyot, Le château et les seigneurs de Brandon, 1900.




Voir aussi |



Liens internes |


  • Liste des députés de Seine-et-Oise

  • Château de Brandon

  • Conseil d'État (France)

  • Blaise de Jouvencel


Liens externes |


  • Ressource relative à la vie publique : Base SycomoreVoir et modifier les données sur Wikidata

  • Archives de l'assemblée nationale

  • Site de l'Assemblée nationale, biographie numérisée

  • Base des députés depuis 1789, fiche sur Ferdinand de Jouvencel


  • Site de la bibliothèque de l'École polytechnique (Notice biographique et fiche matricule dans la rubrique Famille polytechnicienne)

  • Catalogue de la Bibliothèque Nationale de France

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