Rébellion Simba Sommaire Histoire | Fin de la rébellion | Références | Voir aussi | Menu de navigationlire en ligneUne page d'histoire. CONGO 24 NOVEMBRE 1965: C'ETAIT IL Y A 45 ANSp. 243p. 181Le cas des Maï Maï, Magie et Violencesp. 285p. 516Simba Rebellionvoir la liste des auteursTimbres congolais surchargés « République populaire »

1964 en AfriqueRévoltePremière République (RDC)Histoire militaire de la république démocratique du Congo


19611964Congo-LéopoldvilleRépublique démocratique du CongoAntoine GizengaPierre MuleleStanleyvilleKisanganiMoïse TshombeStanleyvillechamansStanleyvilleKisanganiChristophe GbenyeLéopoldvilleURSSÉgypteGaston Soumialotopération Dragon rougeOmmegangPaul-Henri Spaak





Ne doit pas être confondu avec la République populaire du Congo, nom officiel du Congo-Brazzaville de 1969 à 1992

La rébellion Simba est une rébellion qui eut lieu, de 1961 à 1964, au Congo-Léopoldville (aujourd’hui la République démocratique du Congo), en réaction aux abus du gouvernement central congolais[1]. Menée par Antoine Gizenga et Pierre Mulele, elle est parfois appelée rébellion muleliste du nom de ce dernier[2]. Elle mit en place brièvement le gouvernement de la République populaire du Congo, basé à Stanleyville (aujourd’hui Kisangani) et qui a contrôlé l'est du pays. Moïse Tshombe met un terme à ce gouvernement de Stanleyville avec l’aide de troupes britanniques, américaines, et de parachutistes belges du 24 au 26 novembre 1964[3],[4].




Sommaire





  • 1 Histoire


  • 2 Fin de la rébellion


  • 3 Références


  • 4 Voir aussi

    • 4.1 Liens externes





Histoire |


Les chefs des rebelles sont majoritairement de gauche. La plupart des combattants, par contre, sont des hommes issus des tribus de la province du Kivu et la province Orientale. La grande majorité d'entre eux sont issus de culture traditionnelle avec des croyances animistes. Le nom "Simba" provient de la croyance de ces hommes que, selon leurs chamans, ils seraient immunisés contre les balles, grâce à l'absorption massive d'alcool et de drogues par certains d'entre eux, et qu'ils seraient ainsi transformés en Simbas (Lion en Swahili) durant les combats, et que les balles tirées par leurs adversaires seraient transformées en inoffensives gouttes d'eau (voir aussi idéologie Maï Maï)[1].
Les jeunes combattants étaient majoritairement âgés entre 12 et 20 ans[5].


L'insurrection commença en janvier 1964. Les Simbas réussirent à tenir à distance deux bataillons bien équipés de l'armée gouvernementale qui refusèrent de combattre.
Les Simbas commencèrent alors à capturer des villes importantes. Au bout de plusieurs semaines, la moitié du Congo était sous leur contrôle ; certaines de leurs bandes perpétrant des massacres et se livrant à des tortures, viols, et exactions, tant parmi les Africains que parmi les Européens restés en place ou revenus après l’indépendance du pays. Selon certains témoignages, des rivières ont charrié un nombre incalculable de corps de suppliciés par ces bandes.


Stanleyville (renommée Kisangani), une grande ville, a été prise à la suite de la fuite des 1 500 hommes de la force gouvernementale, laissant derrière eux leurs armements (mortiers, et véhicules armés). L'attaque consista en une charge de quarante combattants Simbas, dirigée par les shamans. Aucun coup de feu ne fut tiré[1].


Le 5 août 1964, la rébellion Simba installe son état-major à Stanleyville et crée un gouvernement nommée République populaire du Congo, dont Christophe Gbenye est le président. Ce gouvernement sécessionniste, opposé au gouvernement de Léopoldville, est à l’époque reconnu par 7 pays dont l’URSS et l’Égypte. Gaston Soumialot en est le ministre de la Défense[6],[4].


Les chefs rebelles les plus importants avaient systématiquement recours à la terreur, torture et exécutions publiques des agents gouvernementaux, des traitres, et des voleurs[5].
De nombreux otages de diverses nationalités, principalement belges étaient menacés d'exécution ou ont été exécutés dans les pires conditions.



Fin de la rébellion |





Novembre 1964, Crise congolaise : parachutistes belges partant de Kamina pour secourir les otages de Stanleyville.




Soldat belge (Sergent Major Van Driessche) couché devant des cadavres d’otages, en novembre 1964 à Stanleyville.


Il fallut donc l'intervention de la Belgique pour délivrer Stanleyville. Le nom de code était opération Dragon rouge. C'est le 1er régiment para-commando qui exécuta l'opération en synchronisme avec une colonne terrestre progressant dans la brousse sous le nom de code de Ommegang (du nom d'un cortège folklorique bruxellois). L'opération réussit, mais il y eut tout de même 24 otages tués. Auparavant, le gouvernement belge avait fait exfiltrer par le service africain de la Sûreté de l'État belge un représentant des rebelles pour lui proposer de libérer les otages sous peine d'une intervention militaire. Celui-ci fut reçu par le ministre des Affaires étrangères Paul-Henri Spaak, mais rien ne sortit de l'entrevue. Dès lors, les dés étaient jetés et Spaak put convaincre ses collègues du Conseil des ministres de lancer l'opération.



Références |




  1. a b et c(en) Werner Hilgemann, The Anchor Atlas of World History, vol. 2, New York, Garden City, 1978, 268 p. (lire en ligne)


  2. Une page d'histoire. CONGO 24 NOVEMBRE 1965: C'ETAIT IL Y A 45 ANS


  3. Philippe Lemarchand, L'Afrique et l'Europe: atlas du XXe siècle, Éditions Complexe, 1994. p. 243


  4. a et bPetit Futé, République démocratique du Congo, 2010. p. 181


  5. a et bLe cas des Maï Maï, Magie et Violences


  6. République française, Ministère des Affaires étrangères, Commission de publication des documents dilomatiques français, Documents diplomatiques français, 1964, tome II, PIE-Peter Lang, 2002. p. 285 et p. 516




  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Simba Rebellion » (voir la liste des auteurs).


Voir aussi |



Liens externes |



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