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Cycle thermodynamiqueJames Prescott Joule


cycle thermodynamiqueGeorge Braytoncycle d'Ericssonturbine à gazdébitcompresseur






Diagramme Température-Entropie du cycle théorique et réel de Brayton.



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Le cycle de Brayton est un cycle thermodynamique à caloporteur gaz. Il tient son nom de l'ingénieur américain George Brayton (1830–1892) qui l'a développé, bien que son invention soit attribuée à Barber en 1791. Il est aussi connu sous le nom du cycle de Joule. Le cycle d'Ericsson lui est similaire, bien qu'il utilise une source de chaleur externe et qu'il incorpore un régénérateur.




Sommaire





  • 1 Le cycle idéal


  • 2 Le cycle réel

    • 2.1 Irréversibilité dans le compresseur et la turbine


    • 2.2 Débit non constant


    • 2.3 Chaleurs massiques non constantes


    • 2.4 Pertes mécaniques





Le cycle idéal |


Le cycle de Brayton théorique est le cycle idéal correspondant à la turbine à gaz élémentaire. Il est principalement utilisé pour la production d’électricité. Il existe deux types de cycles de Brayton selon qu’il soit ouvert, ou refermé sur l’atmosphère, utilisant une combustion interne ou fermé utilisant un échangeur de chaleur. C’est la première variante qui retiendra notre attention puisque c’est celle qui est utilisée dans les centrales électriques Turbines Gaz Vapeurs. Le cycle est parcouru par un débit d’air q (kg/s) aspiré de l’atmosphère, celui-ci est comprimé au moyen d’un compresseur. L’air comprimé est ensuite chauffé dans la chambre de combustion pour être détendu dans la turbine qui entraîne le compresseur et l’alternateur. Compresseur, turbine et alternateur sont donc sur un même arbre. Dans un cycle idéal, la compression et la détente sont supposées isentropiques et la combustion est supposée isobare.



Le cycle réel |


Le cycle réel se différencie du cycle idéal de la manière suivante :



Irréversibilité dans le compresseur et la turbine |


Ces machines sont le siège de pertes par frottements. Il s’ensuit que les températures réelles de sortie du compresseur et de la turbine seront plus élevées que dans le cas idéal, à taux de compression ou de détente constant. L’écart par rapport au cycle idéal peut être quantifié par les rendements isentropiques de compression et de détente. Chutes de pression : nous avons supposé la combustion isobare. Or, la chambre de combustion induit des pertes de charges et donc la pression de sortie de chambre de combustion sera plus faible. De plus, la présence d’un filtre à l’entrée du compresseur et d’un déflecteur à la sortie crée des pertes additionnelles.



Débit non constant |


Le débit d’air qui parcourt le cycle réel ne peut pas être considéré constant. En effet, à l’entrée de la turbine, il faut prendre en compte le débit de combustible. En outre, une partie du débit d’air est utilisée pour refroidir la turbine.



Chaleurs massiques non constantes |


Dans un cycle idéal, il est habituel de considérer cp et cv constants, alors qu’en réalité ces valeurs dépendent de la composition chimique des gaz et de la température.



Pertes mécaniques |


Aucun accouplement mécanique n’est parfait et par conséquent l’arbre de la machine est sujet à des pertes mécaniques.











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