Suzanne Voilquin Sommaire Biographie | Travaux | Notes et références | Voir aussi | Menu de navigationmodifierGoogle livresGallica bnfArchives du Val-de-Marne, acte de décès n°241, vue 144 / 311Google LivresFRBNF45220443Fichier d’autorité international virtuelInternational Standard Name IdentifierBibliothèque nationale de FrancedonnéesSystème universitaire de documentationBibliothèque du CongrèsGemeinsame NormdateiBibliothèque royale des Pays-BasWorldCatBnf
Écrivain français du XIXe siècleÉpistolière françaiseSaint-simonismeJournaliste française du XIXe siècleFéministe française du XIXe siècleNaissance à ParisNaissance en décembre 1801Décès à Saint-MandéDécès en octobre 1876Décès à 74 ans
journalisteécrivaineféministefrançaiseParisRévolution françaiseFilles de la Charitéquartier Saint-Merriphilosophes des Lumièresfoi catholiqueProsper EnfantinCécile FournelClaire BazardAglaé Saint-HilaireDésirée VéretMarie-Reine GuindorfClorinde RogéSaint-Amand BazardMarie-Reine GuindorfDésirée VéretLa Femme libreféministeMarie-Reine GuindorfDésirée VéretFouriérismeLa Femme libreClaire DémarLa Tribune des femmesSaint-Mandé
Pour les articles homonymes, voir Voilquin.
Nom de naissance | Jeanne Suzanne Monnier |
---|---|
Alias | Suzanne |
Naissance | 17 décembre 1801 Paris |
Décès | 24 octobre 1876 (à 74 ans) Saint-Mandé |
Nationalité | Française |
Pays de résidence | France, Egypte, Russie, États-Unis |
Profession | Sage-femme |
Activité principale | Saint-Simonienne |
Autres activités | Journaliste, politique, écrivaine |
Formation | ouvrière, Sage-femme |
Suzanne Voilquin (1801-1876), née Jeanne Suzanne Monnier, est une journaliste et écrivaine féministe française.
Elle livre, dans ses ouvrages et ses lettres, de nombreuses informations sur les événements de sa vie et les raisons de ses choix.
Sommaire
1 Biographie
1.1 Jeunesse et origines
1.2 Saint-simonienne
1.3 Journaliste
1.4 Décès
2 Travaux
2.1 Ouvrages publiés
2.2 Articles de presse
3 Notes et références
4 Voir aussi
4.1 Bibliographie
4.2 Articles connexes
4.3 Liens externes
Biographie |
Jeunesse et origines |
Jeanne Suzanne Monnier, est née le 17 décembre 1801 à Paris[1]. Son père est un ouvrier chapelier ayant participé à la Révolution française, sa mère est une catholique pratiquante. À la demande de son père, elle est éduquée par sa mère qui l'envoie suivre un enseignement primaire à l'École des Filles de la Charité du quartier Saint-Merri. Lectrice des philosophes des Lumières elle rejette la foi catholique à la fin de son adolescence[2].
Elle devient ouvrière brodeuse. En 1821, sa mère meurt d'un cancer, après avoir caché sa maladie à sa famille. En 1825, à 24 ans, Suzanne se marie avec l'architecte Rémy Voilquin.
Saint-simonienne |
Suzanne Voilquin a 29 ans lorsque le couple rejoint le mouvement saint-simonien en 1830. Ils apprécient la vie communautaire, Eugène se voit confier l'organisation d'une table d'hôtes rue Taitbout, dans l'une des maisons d'association fondée par le degré ouvrier[3]. C'est Suzanne qui va diriger et gérer ce restaurant communautaire. La salle servait aussi à des réunions des saint-simoniens. Suzanne Voilquin est bien intégrée dans la communauté, elle compte parmi les plus enthousiastes[4] des disciples de Prosper Enfantin, avec Cécile Fournel, Claire Bazard, Aglaé Saint-Hilaire, Désirée Véret, Marie-Reine Guindorf et Clorinde Rogé. Lors du schisme de Saint-Amand Bazard, elle reste fidèle à Enfantin, mais bientôt elle se trouve exclue comme les autres femmes des réunions qui n'ont plus lieu qu'entre hommes dans la maison de Ménilmontant où s'est retiré Enfantin et ses disciples hommes.
Journaliste |
Au début du mois d'août 1832, peu de temps avant le procès des saint-simoniens deux jeunes femmes, Marie-Reine Guindorf et Désirée Véret, ont quitté la communauté et entrepris de faire paraître un petit journal hebdomadaire appelé La Femme libre. L'affirmation du caractère féministe du journal est présent dès le premier numéro, les articles ne sont écrits que par des femmes, des ouvrières, qui se revendiquent prolétaires et ont décidé de ne signer que de leur prénom, pour détacher du nom de l'homme trop lourd à porter [5]. Les fondatrices appellent Suzanne, elle débute sa participation à la deuxième livraison, par un article qu'elle juge bien timide, elle y appelle les femmes à un combat pacifique contre les abus du sexe fort.
Quelque temps plus tard Marie-Reine Guindorf et Désirée Véret quittent le journal pour rejoindre le Fouriérisme, Suzanne Voilquin en devient la directrice. Sa première décision est de changer le titre, La Femme libre devient la Femme nouvelle ou La Tribune des femmes. Suzane juge son nouveau titre plus ambigu, mais ne donnant nulle prise aux plaisanteries du monde. Suzanne souligne qu'elle changea plusieurs fois les titres, en fonction des écrits publiés. Parmi les jeunes femmes qui entourent Suzanne, il y a Claire Démar, jeune femme passionnée qui va se suicider, le 3 août 1833, avec son amant, en laissant un manuscrit Ma loi d'avenir qui sera fait remettre à Suzanne par Enfantin. Le texte sent la poudre, Suzanne attend et ne le publie qu'au printemps 1834, lorsqu'elle a décidé d'arrêter La Tribune des femmes à 33 ans.
Décès |
Suzanne Monnier meurt le 24 octobre 1876 à Saint-Mandé[6].
Travaux |
Ouvrages publiés |
Souvenirs d’une fille du peuple : ou, La saint-simonienne en Égypte, E. Sauzet, 1866 (Google livres). Réédition F. Maspero, 1978.
Mémoires d’une saint-simonienne en Russie (1839-1846), Paris, Des Femmes, 1977
Articles de presse |
La femme nouvelle, 1e partie : "Apostolat des femmes" ; 2e partie : Tribune des femmes, Paris, [s.n.], 1832-1833 (Gallica bnf)
Notes et références |
Bard et Chaperon 2017, p. 1249.
Bard et Chaperon 2017, p. 1250.
Dirigé par Henri Fournel et Claire Bazard.
Lydia Elhadad, Femmes prénommées : les prolétaires saint-simoniennes
Michèle Riot-Sarcey, Histoire du féminisme
Archives du Val-de-Marne, acte de décès n°241, vue 144 / 311
Voir aussi |
Bibliographie |
Liste chronologique
Lydia Elhadad, Femmes prénommées : les prolétaires saint-simoniennes rédactrices de La Femme libre 1832-1834, Les Révoltes logiques, n°4 hiver et n°5 printemps-été, 1977.
Évelyne Wilwerth, Visages de la littérature féminine, Mardaga, 1987. (ISBN 978-2-87009-321-4) (Google Livres) p.187 188
Michèle Riot-Sarcey, Histoire du féminisme, La Découverte, collection Repères, Paris, 2002.
Michelle Zancarini-Fournel, Histoire des femmes en France: XIXe-XXe siècle, Presses universitaires de Rennes, 2005, (ISBN 978-2-7535-0198-0).
Christine Bard (dir.) et Sylvie Chaperon (collaboratrice), Dictionnaire des féministes : France, XVIIIe-XXIe siècle, Paris, Presses Universitaires de France, 2017, 1700 p. (ISBN 978-2-13-078720-4, notice BnF no FRBNF45220443).
Articles connexes |
- Claire Démar
- Palmyre Bazard
- Claire Bazard
- Saint-Amand Bazard
- Barthélemy Prosper Enfantin
- Saint-simonisme
- Claude-Henri de Rouvroy de Saint-Simon
Liens externes |
Notices d'autorité :- Fichier d’autorité international virtuel
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- Bibliothèque du Congrès
- Gemeinsame Normdatei
- Bibliothèque royale des Pays-Bas
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