Jean-Baptiste Hugues Sommaire Biographie | Hommage | Œuvres dans les collections publiques | Annexes | Menu de navigationmodifiermodifier le codeHomèreŒdipe à Colone« Cote 19800035/187/24312 »Ravenne, MusenorLa Gravure, CNAPNotice no 50510013494La Misère, CNAPOmbre de Paolo et FrancescaŒdipe à ColoneLouis PasteurMuse de la sourceLa VigneMademoiselle Rateau« Paysan »Albums des salons du XIXe siècle ; salon de 1881Jean-Joseph Weerts, Musenor« Portrait du peintre Jean-Joseph Weerts »« Monument aux morts »unregardsurtours.blogspot.fr920790818FRBNF40961988401595638FRBNF38900240Jean-Baptiste HuguesFichier d’autorité international virtuelInternational Standard Name IdentifierBibliothèque nationale de FrancedonnéesSystème universitaire de documentationBibliothèque du CongrèsGemeinsame NormdateiBibliothèque nationale de PologneWorldCatAGORHAMusée d'OrsayRKDartists« Jean-Baptiste Hugues »
Sculpteur français du XIXe siècleSculpteur français du XXe siècleÉlève de l'École nationale supérieure des beaux-arts au XIXe sièclePrix de Rome en sculptureNaissance en avril 1849Naissance à MarseilleDécès en octobre 1930Décès à ParisDécès à 81 ans
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Pour les articles homonymes, voir Hugues.
Naissance | 15 avril 1849 Marseille |
---|---|
Décès | 28 octobre 1930 (à 81 ans) Paris |
Nationalité | Français |
Activité | Sculpteur |
Maître | Antoine Bontoux |
Lieu de travail | Paris |
Mouvement | Néo-baroque |
Distinction | Prix de Rome |
Jean-Baptiste Hugues est un sculpteur français, né à Marseille le 15 avril 1849 et mort à Paris le 28 octobre 1930.
Sommaire
1 Biographie
2 Hommage
3 Œuvres dans les collections publiques
3.1 Notes et références
4 Annexes
4.1 Bibliographie
4.2 Liens externes
Biographie |
Jean-Baptiste Hugues est le fils de Jean François Hugues et d'Ursula Anne Guien. Il est l'élève d'Antoine Bontoux à l'École des Beaux-arts de Marseille, puis d'Auguste Dumont et de Jean-Marie Bonnassieux à Paris. Par deux fois il est lauréat du second prix au concours de Rome en 1872 et 1873 et obtient enfin le Grand prix de Rome de sculpture en 1875 avec Homère, accompagné de son jeune guide, chante ses poésies dans une ville de la Grèce bas-relief en plâtre à l'école nationale supérieure des beaux-arts[1]. Il est pensionnaire à la villa Médicis à Rome de 1876 à 1879 et obtient ses premiers succès au Salon avec Le Baptême du Christ (1878) et Jeune femme jouant avec son enfant (1880). De retour en France il triomphe au Salon de 1882 avec Œdipe à Colone[2] ainsi qu'à l'Exposition universelle de Paris de 1889 et à celle de 1900. En 1897 il est nommé professeur de modelage à l'école nationale supérieure des beaux-arts et membre du Conseil supérieur de l'enseignement en 1905.
Il acquit de son vivant une honnête renommée, ses œuvres exposées aux Salons étaient toujours commentées par les critiques et littérateurs de l'époque. Son œuvre aborde avec le même élan le décor monumental aussi bien que la statue de Salon, le bibelot et l'édition d'art, la polychromie ou l'Art nouveau. Travaillant essentiellement pour des commandes de l'État ou de riches particuliers, il a réalisé plusieurs sculptures d'extérieur comme La Fontaine des Danaïdes à Marseille, ou ornementales comme La Gravure à la Bibliothèque nationale de France, des frontons et bas-reliefs pour des monuments tels que le Petit Palais à Paris. Son travail très diversifié s'illustre par des bustes, des fontaines ou des plafonds de grands restaurants parisiens[3].
Hommage |
Jean-Baptiste Hugues est fait Chevalier de la Légion d'honneur le 29 octobre 1889 : la décoration lui sera remise par le peintre Jean-Joseph Weerts. Il est promu Officier le 30 mai 1903[4].
Œuvres dans les collections publiques |
Arras, musée des beaux-arts : Ravenne, 1898, figure allégorique en marbre et bronze avec incrustations de pierre bleue, 45 × 43 x 27 cm[Noet 1],[5].
Chartres, jardin de l'horticulture : Muse de la source entièrement en marbre[Noet 2], en restauration (2012). Un modèle identique mais en marbre et bronze et d'une dimension légèrement supérieure se trouve au musée d'Orsay.
Choisy-le-Roi, jardin de la mairie : Le Potier à son tour, 1897, marbre (180 × 167 x 107 cm)[Noet 3].
Ivry-sur-Seine, hôtel de ville : L'Électricité et La Terre cuite, 1895, deux hauts-reliefs en pierre placés dans les niches de la façade de l'hôtel de ville[Noet 4].
Le Mans, musée de Tessé : Venise, 1897, buste en marbre et bronze doré[Noet 5].
Marseille :- place Fontaine Rouvière : Monument au chevalier Roze, 1880, buste en bronze, (130 × 80 x 120 cm)[Noet 6].
- place Stalingrad : Fontaine des Danaïdes, 1907, groupe en marbre, (321 × 180 x 170 cm)[Noet 7].
Paris :
Bibliothèque nationale de France, site Richelieu : La Gravure, 1891, marbre[6].
École nationale supérieure des beaux-arts : Homère, accompagné de son jeune guide, chante ses poésies dans une ville de la Grèce, bas-relief en plâtre[7].
jardin des Tuileries : La Misère ou L'Homme et sa misère, 1907, groupe en marbre[8], (286 × 108 x 114 cm)[Noet 8]
Gare du Musée d'Orsay : Bordeaux, 1900, une des trois statues monumentales représentent les trois principales destinations desservies par la Compagnie d'Orléans : Bordeaux, Toulouse et Nantes ; elles sont l'œuvre respectivement de Jean-Baptiste Hugues, Laurent Marqueste et Jean-Antoine Injalbert[Noet 9].
musée d'Orsay :
Ombres de Paolo et Francesca da Rimini, 1877, esquisse en plâtre pour le prix de Rome[9] ;
Œdipe à Colone, 1885, groupe en marbre[10] ;
Pasteur assis, 1899-1900, esquisse en terre cuite pour la statue de la Sorbonne[11] ;
Muse de la source, 1900, groupe en marbre et bronze[12] ;
La Vigne, statuette en terre cuite[13] ;
Mademoiselle Rateau, buste en plâtre patiné[14] ;
Paysan, groupe en terre cuite[15].
Petit Palais: neuf bas-reliefs en pierre de 140 × 280 cm représentant L'Ébénisterie, Les Lettres, L'Architecture, Les Sciences, La Ferronnerie, Le Vin, La Poterie, Les Fleurs et La Sculpture[Noet 10].
Sorbonne, cour d'honneur : Louis Pasteur, 1899-1900, statue en pierre d'Euville, 195 × 100 x 160 cm[Noet 11]. Pasteur est représenté assis sur un large fauteuil examinant un flacon de culture microbienne qu'il tient de la main gauche. Une cornue est figurée à ses pieds afin d'évoquer ses expériences lui ayant permis de réfuter la théorie de la génération spontanée. Cette statue est le pendant de celle de Victor Hugo sculptée par Laurent Marqueste.
Manufacture nationale des Gobelins : Quatre des huit médaillons en bas-reliefs ornant la façade de la manufacture et rendant hommage aux différents métiers rencontrés dans la chaîne de fabrication à savoir : La Chimie, La Teinture, Le Carton et La Tapisserie[Noet 12]. Les quatre autres médaillons ont été sculptés par Louis Convers et représentent La Tonte, Le Lavage, La Filage et La Corderie.
Roubaix :
La Piscine :
Femme jouant avec son enfant, 1881, groupe en marbre[16]. Dépôt du fonds national d'art contemporain en 1903.
Jean-Joseph Weerts, 1888, buste sur socle marbre, dimension sans le socle 43 × 44 x 28 cm[17].
École nationale supérieure des arts et industries textiles : Les Sciences (1887), fronton droit[Noet 13]
Saint-Quentin, musée Antoine-Lécuyer : Portrait du peintre Jean-Joseph Weerts, 1884, buste en plâtre patiné[18].
Tarascon : Monument aux morts, 1922, pierre[19].
Tours :
basilique Saint-Martin : Saint Martin, statue sommitale en bronze, 4,25 m, 1 592 kg[20].
gare : la façade de la gare est décorée de quatre statues représentant chacune une grande ville desservie par le réseau ferré. Au centre se trouvent les statues de Bordeaux et Toulouse sculptées par Jean-Antoine Injalbert et à chaque extrémité celles de Jean-Baptiste Hugues figurant Limoges et Nantes[Noet 14].
hôtel de ville : les frontons des deux ailes du bâtiment sont décorées par des allégories représentant à l'ouest le Courage et la Force de Jean-Baptiste Hugues, et à l'est l'Éducation et la Vigilance, d'Alphonse Cordonnier[Noet 15].
Monument au chevalier Roze, Marseille, place Fontaine Rouvière.
Fontaine des Danaïdes (1907), Marseille, place Stalingrad.
Femme jouant avec son enfant (1881), Roubaix, La Piscine.
Louis Pasteur (1899-1900,), Paris, cour d'honneur de la Sorbonne.
Saint Martin, dôme de la basilique Saint-Martin de Tours.
Muse à la source (1900), Paris, musée d'Orsay.
Notes et références |
Ouvrage de Laurent Noet
Noet 2002, p. 115
Noet 2002, p. 87
Noet 2002, p. 110
Noet 2002, p. 109
Noet 2002, p. 114
Noet 2002, p. 85
Noet 2002, p. 125
Noet 2002, p. 131
Noet 2002, p. 117
Noet 2002, p. 98
Noet 2002, p. 123
Noet 2002, p. 118
Noet 2002, p. 98
Noet 2002, p. 117
Noet 2002, p. 121
Autres références
Homère
Œdipe à Colone
Laurent Noet, Jean-Baptiste Hugues, un sculpteur sous la III République, Éditions Théles, 2002 (ISBN 2-84776-016-4).
« Cote 19800035/187/24312 », base Léonore, ministère français de la Culture
Ravenne, Musenor
La Gravure, CNAP
Notice no 50510013494, base Joconde, ministère français de la Culture
La Misère, CNAP
Ombre de Paolo et Francesca, notice du musée d'Orsay.
Œdipe à Colone, notice du musée d'Orsay.
Louis Pasteur, notice du musée d'Orsay.
Muse de la source, notice du musée d'Orsay.
La Vigne, notice du musée d'Orsay.
Mademoiselle Rateau, notice du musée d'Orsay.
« Paysan », notice no 000SC013736, base Joconde, ministère français de la Culture.
Albums des salons du XIXe siècle ; salon de 1881, base Mistral.
Jean-Joseph Weerts, Musenor
« Portrait du peintre Jean-Joseph Weerts », notice no 07930000353, base Joconde, ministère français de la Culture.
« Monument aux morts », notice no MHR93_20101302171, base Mémoire, ministère français de la Culture
unregardsurtours.blogspot.fr.
Annexes |
Bibliographie |
- André Alauzen et Laurent Noet, Dictionnaire des peintres et sculpteurs de Provence-Alpes-Côte d'Azur, Marseille, Jeanne Laffitte, 2006 (1re éd. 1986), 473 p. (ISBN 9782862764412, OCLC 920790818, notice BnF no FRBNF40961988), p. 295-296
- Guillaume Peigné, Dictionnaire des sculpteurs néo-baroques français : 1870-1914, Paris, CTHS, 2012(ISBN 9782735507801), p. 280-285
Laurent Noet, Jean-Baptiste Hugues, un sculpteur sous la IIIe République : catalogue raisonné, Paris, Thélès, coll. « Histoire de l'art », 2002, 175 p. (ISBN 2-84776-016-4, OCLC 401595638, notice BnF no FRBNF38900240).
Liens externes |
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« Jean-Baptiste Hugues », sur Marseille, ville sculptée.
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