Opéra d'Automne Sommaire Histoire | Fonctionnement | Financement | Spectacles et distributions | La Messe solennelle de Berlioz | Sources | Liens externes | Menu de navigationSite Berlioz 2003« Les Premières Armes du jeune Berlioz : la Messe solennelle »La découverte de la Messe SolennelleLa Messe solennelle de Berlioz, 13 octobre 1993La Messe solennelle de Berlioz, 13 octobre 1993

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L’Opéra d’Automne fut un festival d’opéra et de musique classique créé en 1989, rattaché à la ville de Semur-en-Auxois, Côte-d’Or, Bourgogne. En collaboration avec Radio-France et France-Télévision, cette structure permit notamment, le 7 octobre 1993, la recréation française, en la basilique de Vézelay, de la Messe solennelle de Berlioz, récemment découverte.




Sommaire





  • 1 Histoire


  • 2 Fonctionnement


  • 3 Financement


  • 4 Spectacles et distributions


  • 5 La Messe solennelle de Berlioz


  • 6 Sources


  • 7 Liens externes




Histoire |


Ce fut en juillet 1989 que Jean-Marie Magnien, maire RPR nouvellement élu de Semur-en-Auxois, prit la décision de créer un événement musical annuel et festif dans le théâtre de la ville, qui venait d’être restauré, aux conditions acoustiques remarquables. Il s’agirait d’un opéra de Mozart, dont la première aurait lieu le premier vendredi de septembre, monté par une équipe de jeunes chanteurs sélectionnés sur auditions et placés sous la direction musicale du chef d’orchestre Jean-Paul Penin, ainsi que d’une équipe scénographique invitée (metteurs en scène, décorateurs, costumiers), dans le cadre intime et artistiquement idéal de cette petite cité médiévale.



Fonctionnement |


Après cinq semaines de répétitions scéniques, au piano, l’orchestre, la Philharmonie nationale de Cracovie, en formation de chambre, 35 musiciens, arrivait une semaine avant la première, de manière à assurer les dernières répétitions, à savoir deux répétitions à l’italienne, deux répétitions scéniques, pré-générale et générale, les lectures d’orchestre ayant été faites à Cracovie. Le chœur était celui de la ville de Semur, préparé par son directeur. Dès sa première année, l’Opéra d’Automne se révéla un immense succès, imposant d'ajouter deux spectacles aux six prévus. Quatre ans plus tard, il s’agissait d’une vingtaine de spectacles, dont les derniers étaient donnés en tournée (Rennes, Saint-Malo). Un concert symphonique, le premier samedi du festival, en la collégiale Notre-Dame de Semur, était offert aux habitants de la ville, qui disposaient également d’un service de pré-réservation et de places à tarifs réduits pour l’opéra. Le public, la première année en majorité local et régional, s’était rapidement diversifié (Suisse, Allemagne, Italie). Alors que l’Opéra d’Automne préparait sa cinquième saison, la sélection des chanteurs ayant été réalisée à Radio France, et qu'il envisageait des partenariats avec des théâtres étrangers de taille (300 places), et d’attraits architecturaux similaires, la nouvelle législation sur les règles économiques du marché publicitaire (loi Sapin, dite « de transparence ») imposa au principal mécène de se retirer, l'une des raisons qui mirent fin à l’Opéra d’Automne.



Financement |


Le financement était réparti entre collectivités territoriales (Département, Région), mécénat d’entreprise, local et international (laboratoire pharmaceutique Smithkline-Beecham, qui assurait également l’enregistrement discographique de l’œuvre), et billetterie. Le principe étant que cet événement musical de grande qualité soit accessible à tous, il fut décidé que le prix des places resterait modeste, ce qui rendait le mécénat indispensable. La participation financière de la ville (5 000 habitants) ne représentait qu’à peine 3 % d’un budget, qui, sur quatre ans, aura avoisiné le million d’euros, mais était compensée par la mise à disposition de personnel municipal, principalement au moment des spectacles. L’analyse de la structure fit l’objet d’un mémoire de mastère.



Spectacles et distributions |


1990 : Così fan tutte


Kennedy, Moncayo, Curon, Rhys-Evans, Mok, Hennequin.
Scénographie : Jeroen Lopez-Cardoso.


1991 : Die Entführung aus dem Serail


Davies, Grummet, Loonen, Rhys-Evans, Bogart.
Scénographie : Louis et Xavier Bachelot.


1992 : Le Nozze di Figaro


Curon, Coste, Pares-Reyna, Felix, Pondgiclis, Guigui, T’hésan, Désandré, Bouret
Scénographie : Daniel Donies.


1993 : Don Giovanni


Byrne, Bernard, Bastian, Doing, Kennedy, Gierlach, Perroni, Jankosz.
Scénographie : Charles Roubaud.



La Messe solennelle de Berlioz |


En avril 1993, la maison d’édition musicale allemande Bärenreiter proposa à la structure de production Opéra d’Automne de recréer en France la Messe solennelle de Berlioz, œuvre de jeunesse, nouvellement découverte à Anvers. Le concert eut lieu le 7 octobre 1993, en la basilique de Vézelay, sous les auspices de la présidence de la République et de l’UNESCO (Direction du Patrimoine mondial), Radio-France et France-Télévision assurant à cette occasion le premier enregistrement de l’œuvre, discographique et télévisé, réalisé par l’orchestre et le chœur de la Philharmonie nationale de Cracovie, direction Jean-Paul Penin.



Sources |


  • Notes du livret de l'enregistrement de Jean-Paul Penin

  • Notes du livret de l'enregistrement de John Eliot Gardiner


  • Berlioz : Mémoires, Paris, Garnier-Flammarion, 1969.

  • David Cairns : Berlioz: The Making of an Artist (le premier volume de sa biographie de Berlioz), André Deutsch, 1989) (ISBN 9780140287264)

  • Hugh Macdonald : Berlioz (« The Master Musicians », J.M.Dent, 1982)


  • Berlioz : Memoirs (Dover, 1960)

  • Association nationale Hector Berlioz, Bulletin de liaison no 44, janvier 2010.


Liens externes |


  • Site Berlioz 2003


  • « Les Premières Armes du jeune Berlioz : la Messe solennelle », Jean-Paul Penin.


  • La découverte de la Messe Solennelle, W. Gladines.


  • La Messe solennelle de Berlioz, 13 octobre 1993 La Croix


  • La Messe solennelle de Berlioz, 13 octobre 1993 Le Monde

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