Lynndie England Sommaire Biographie | Vie privée | Bibliographie | Notes et références | Liens externes | Menu de navigationmodifierLynndie England« Torture, humiliations... Les photos qui ont révélé l'horreur d'Abou Ghraib »« Dans la tête de Lynndie England, tortionnaire en Irak »1423-3967lire en lignelire en ligne« Abuse Of Iraqi POWs By GIs Probed »« Irak: l'ex-geôlière américaine d'Abou Ghraïb ne regrette pas ses actes »« Lynndie England Guilty On 6 Counts »« Why the hell should I feel sorry, says girl soldier who abused Iraqi prisoners at Abu Ghraib prison »Fichier d’autorité international virtuelInternational Standard Name IdentifierBibliothèque du CongrèsWorldCat
Affaire criminelleFemmes dans les Forces armées des États-UnisMilitaire américain de la guerre d'IrakPersonnalité de l'United States ArmyNaissance à Ashland (Kentucky)Naissance en novembre 1982
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| Lynndie England | ||
 | ||
| Naissance | 8 novembre 1982 Ashland (Kentucky, États-Unis) | |
|---|---|---|
| Origine | Américaine | |
| Allégeance |  États-Unis | |
| Arme | 372e compagnie de la police militaire | |
| Grade | soldat | |
| Années de service | 1999-2008 | |
| Conflits | Guerre d'Irak | |
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Lynndie Rana England, née le 8 novembre 1982 à Ashland, dans le Kentucky (États-Unis), est une réserviste de l'armée américaine condamnée à la prison, suite à des sévices qu'elle a perpétrés dans la prison d'Abou Ghraib à Bagdad lors de l'occupation de l'Irak. Ses agissements et son procès ont régulièrement fait la une des informations aux États-Unis.
Sommaire
1 Biographie
2 Vie privée
3 Bibliographie
4 Notes et références
4.1 Articles connexes
5 Liens externes
Biographie |
Née dans une famille pauvre, elle grandit au fin fond de la Virginie[1]. Avant de s'engager dans l'armée américaine, elle travaille dans une usine de transformation de poulets dont qu'elle quitte pour des raisons éthiques[2]. Devenue réserviste de la police militaire à 20 ans[3] dans l'espoir de se voir payer l'université après son service[4], elle rencontre Charles Graner, de quinze ans son aîné, qui devient son compagnon, en novembre 2002[2]. Sa compagnie, la 372e, arrive à Abou Ghraib à l'automne 2003[1] mais est sur le territoire irakien depuis février de cette année-là[4].
En avril 2004, l'émission 60 Minutes rend publique des photos de tortures infligées à des prisonniers irakiens dans la prison d'Abou Ghraib[5]. Parmi les soldats américains photographiés se trouve Lynndie England, tenant un prisonnier en laisse[2]. La majorité des photos sont prises par Charles Garner[1]. Accusée de « cruauté, mauvais traitement et actes indécents », elle accuse sa hiérarchie militaire de l'avoir encouragée à maltraiter les détenus[6].
Lynndie England maltraitant un prisonnier irakien dans la prison d'Abu Ghraib.
Le 27 septembre 2005, elle est radiée de l'armée et condamnée à trois ans de prison pour mauvais traitements sur des détenus irakiens[7]. Sur son acte d'accusation se trouve dix-huit chefs d'inculpation[3] et est condamnée pour six d'entre eux : conspiration, quatre concernant les mauvais traitement et un pour acte indécent[8]. Lors du verdict, elle s'excuse pour son comportement[1]. Elle est remise en liberté le 1er mars 2007 après avoir purgé 521 jours de prison[9].
Interviewée par le site The Daily en 2012, l'ex-militaire dit n'éprouver aucune compassion pour ses victimes et ne pas regretter ses actes[10]. Elle avoue aussi ne pas réussir à trouver de travail à cause de son casier judiciaire[7].
Vie privée |
Elle a un fils, né pendant son procès en 2004[1].
Bibliographie |
- (en) Gary S Winkler, Tortured: Lynndie England, Abu Ghraib and the Photographs That Shocked the World, Bad Apple Books, 2009, 268 p. (ISBN 978-0578023700)
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Notes et références |
« Torture, humiliations... Les photos qui ont révélé l'horreur d'Abou Ghraib », sur L'Obs, 25 août 2016(consulté le 10 mars 2019)
« Dans la tête de Lynndie England, tortionnaire en Irak », sur L'Obs (consulté le 10 mars 2019)
« Au procès en cour martiale de Lynndie England, la guerre sera aussi au banc des accusés », Le Temps, 7 janvier 2016(ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le 10 mars 2019)
(en-GB) « Woman soldier in abuse spotlight », BBC News, 7 mai 2004(lire en ligne, consulté le 10 mars 2019)
(en) « Abuse Of Iraqi POWs By GIs Probed », sur www.cbsnews.com (consulté le 10 mars 2019)
Catherine Dufour, Guide des métiers pour les petites filles qui ne veulent pas finir princesses, Paris, Fayard, 2014(ISBN 978-2-2136-8131-3), « 47. Tortionnaire », p. 270-272
« Irak: l'ex-geôlière américaine d'Abou Ghraïb ne regrette pas ses actes », sur L'Obs, 19 mars 2012(consulté le 10 mars 2019)
(en-US) « Lynndie England Guilty On 6 Counts », sur CBS News, 22 février 2005(consulté le 10 mars 2019)
http://www.times-news.com/england-back-in-mineral-county/article_5919dee3-e19a-50c4-8ac8-f9c7b408c07d.html/Cumberland Times News/ Army reservist, notorious face of Abu Ghraib scandal, out of prison
« Why the hell should I feel sorry, says girl soldier who abused Iraqi prisoners at Abu Ghraib prison », sur Mail Online (consulté le 10 mars 2019)
Articles connexes |
- Violence féminine
- Scandale d'Abou Ghraib
Liens externes |
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- Bibliothèque du Congrès
- WorldCat
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