Grace d'Almeida Biographie | Références | Liens externes | Menu de navigationmodifiermodifier le codelire en lignelire en lignelire en ligneGrace d'Almeidavoir la liste des auteursLa Fondation Grace d'Almeida
Avocat béninoisPersonnalité des Nations uniesFemme ministrePersonnalité de la défense des droits de l'hommeProfesseur béninois de droitÉtudiant de l'université Panthéon-AssasÉtudiant de l'université Paris I Panthéon SorbonneProfesseur à l'université d'Abomey-CalaviNaissance en mars 1951Naissance à DakarDécès en mai 2005Décès à ParisDécès à 54 ans
DakarParisavocatebéninoisedroits de l'hommeDakarSénégalDahomeyBéninCotonouGuebwilleruniversité Panthéon-Assasuniversité Panthéon-Sorbonnedroit maritimeDEACAPAuniversité nationale du BéninNations uniesBurkina FasoFonQuatrième conférence mondiale sur les femmesle gouvernement du Béninprogramme des Nations unies pour le développementHaïti
Ministre de la Justice Bénin | |
|---|---|
| 22 novembre 1995 -6 avril 1996 | |
| Naissance | 21 mars 1951 Dakar |
|---|---|
| Décès | 12 mai 2005 (à 54 ans) Paris |
| Nationalité | Béninoise |
| Formation | Université Panthéon-Sorbonne Université Panthéon-Assas |
| Activités | Avocate, femme politique, militante pour les droits de l’homme, professeur d’université |
| A travaillé pour | Université d'Abomey-Calavi |
|---|---|
| Membre de | Independent International Commission on Kosovo (en) |
Grâce d'Almeida Adamon, née le 21 mars 1951 à Dakar et morte le 12 mai 2005 à Paris, est une avocate béninoise, féministe et militante des droits de l'homme.
Biographie |
Grâce Antonia Almeida Benoite Adamon est née le 21 mars 1951 à Dakar au Sénégal. Elle a fréquenté l'école primaire chez les sœurs de Porto-Novo, puis s'est déplacée sur le Dahomey (aujourd'hui Bénin), avec sa famille, où elle a étudié à l'école secondaire. Elle s'inscrit au collège de Notre-Dame des Apôtres de Cotonou et, en 1972, a obtenu le baccalauréat, série A, à Guebwiller en France. Elle a obtenu sa maîtrise à l'université Panthéon-Assas à Paris. Elle a étudié le droit à l'université Panthéon-Sorbonne, spécialisé dans le droit maritime ainsi que dans les droits civils, commerciaux et les droits des travailleurs. Après avoir reçu son DEA, elle est retournée à Panthéon-Assas, où elle a obtenu son diplôme de droit CAPA.
Grace d'Almeida a commencé à pratiquer comme avocate à Paris en 1977. Elle est retournée à Cotonou l'année suivante. Elle a été professeur de droit à l'université nationale du Bénin et a été remarquée pour sa défense des droits des femmes.
En 1990, Grace d'Almeida a été élue l'un des treize représentants légaux pour établir une nouvelle Constitution béninoise démocratique dans le cadre de la Conférence nationale. Elle était la seule femme membre. Cette même année, elle a également fondé l'Association des juristes du Bénin (AFJB). L'organisation des droits de l'homme favorise l'accès des femmes aux services juridiques et défend les droits des enfants et des femmes. Elle a également co-fondé l'Institut africain des droits de l'Homme et de la promotion de la démocratie. Elle a travaillé pour des programmes des Nations unies (ONU) ainsi que pour des organisations non-gouvernementales. Elle a joué un rôle dans le programme de l'ONU, qui a concouru du Centre démocratique pour la gouvernance nationale au Burkina Faso dans les années 1990. Elle a participé à la Commission internationale indépendante sur le Kosovo.
Grace d'Almeida a été co-fondatrice et présidente de l'Association des femmes juristes du Bénin. Sous son initiative, l'organisation a créé le livret de 114 pages Guide juridique de la femme béninoise. Le guide en français pour les droits juridiques des femmes a été traduit en Fon et Batonou.[1] Elle a raconté que, « en prenant l'initiative pour la fabrication du guide de la magistrature à la disposition des femmes, l'objectif de l'Association des Femmes juristes était de fournir aux femmes du Bénin un peu de base juridique des procédures fondées sur les textes juridiques qui régissent le pays pour les aider à améliorer leurs conditions de vie par des moyens légaux. » D'Almeida Adamon a participé à la Quatrième conférence mondiale sur les femmes en 1995[2].
Du 22 novembre 1995 au 9 avril 1996, elle a été garde des Sceaux et Ministre de la Justice pour le gouvernement du Bénin. Ses efforts ont contribué à l'ouverture de la femme dans le droit et le développement en Afrique, du Bénin section en juin 1999. Elle a été la conseillère technique en chef du programme des Nations unies pour le développement et la tête du projet de Justice en Haïti à l'ONU, de 2000 à 2003. Elle a siégé dans plusieurs comités international des droits de l'homme au cours de sa vie. Elle a été membre de l' International Planned Parenthood Federation , et a aidé dans l'exécution de l'Institut pour la Ligue des Droits de l'Homme au Bénin. Elle a été un consultant international dans les domaines de la démocratie, de l'assistance électorale, des droits de l'homme, la bonne gouvernance, et de la justice, des droits de l'homme, la démocratie, la bonne gouvernance et l'assistance électorale. Depuis octobre 2004, elle était vice-présidente du Réseau des Femmes Ministres et Parlementaires du Bénin.
Grace d'Almeida est morte le 12 mai 2005 à Paris.[3] Elle était divorcée et a eu trois enfants.
Références |
Irène Assiba D'Almeida, Francophone African Women Writers: Destroying the Emptiness of Silence, Gainesville, Florida, 2nd, 1994, 183–184 p. (ISBN 978-0-8130-1302-2, lire en ligne)
(en-US) Cindy Shiner, « Benin's Ex-Amazons Hold Purse Strings », Christian Science Monitor, 5 octobre 1995(lire en ligne)
Tiffany Gleason, Dictionary of African Biography, OUP USA, 160–161 p. (ISBN 978-0-19-538207-5, lire en ligne), « D'Almeida Adamon, Grace »
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Grace d'Almeida » (voir la liste des auteurs).
Liens externes |
- La Fondation Grace d'Almeida
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