Parti égalité et justice Sommaire Présentation | Présence aux élections | Notes et références | Voir aussi | Menu de navigation« Départementales : un parti créé pour défendre «les valeurs des musulmans »« Comment le parti d’Erdogan s’infiltre en France »« Erdogan s’invite en France pour les législatives françaises. Le PCF dénonce »« France – Avenir des partis alternatifs : le PEJ comme modèle »« La Turquie s'invite-t-elle dans les législatives par le biais de candidats »lire en ligne« Le Parti »lire en ligne1950-6244lire en ligne« La main d'Erdogan dans les urnes de France : 68 candidats du PEJ aux législatives »« Égalité et Justice, le parti islamo-turc qui se lance aux départementales »« Des candidats du Parti Égalité et Justice un peu partout en Alsace »« Combien y a-t-il de partis politiques en France ? »« Législatives : pari perdu pour le Parti Egalité Justice »lire en ligne
Parti politique musulman en FranceParti politique fondé en 2015Association ou organisme ayant son siège dans le Grand EstOrganisation islamiste
parti politiquefrançaisislamoconservateurObernaiParti de la justice et du développementDenkPays-Basdiaspora turque en FranceParti communiste françaisministère de l'Intérieurmagazine Marianneélections législatives de juin
Le Parti égalité et justice (abrégé en PEJ) est un parti politique français islamo-conservateur fondé en janvier 2015. Il est présidé par Sakir Colak et a son siège Obernai.
Sommaire
1 Présentation
1.1 Création
1.2 Programme
2 Présence aux élections
2.1 Départementales de 2015
2.2 Législatives de 2017
3 Notes et références
4 Voir aussi
4.1 Bibliographie
4.2 Articles connexes
Présentation |
Création |
Le Parti égalité et justice, islamo-conservateur[1], est considéré comme une officine officieuse du Parti de la justice et du développement (AKP) (parti islamo-conservateur turc) en France, sur le modèle de Denk aux Pays-Bas, destinée à recueillir des voix dans la diaspora turque en France[2].
Le Parti communiste français (PCF) dénonce son processus de fondation dans une lettre au ministère de l'Intérieur, affirmant qu'« il faut y mettre un terme »[3]. Le PEJ rejette ces accusations[4], qui sont pourtant confirmées[5].
Programme |
Si le programme du Parti égalité et justice présente des propositions d'ordre général, plusieurs dispositions relaient les idées de l'islam militant[6].
Le parti dit s'adresser « aux classes populaires, aux populations issues de la diversité et aux déçus du système »[7].
La « priorité 2 » du chapitre « éducation » annonce qu'il faut « adapter les manuels d’histoire et d’éducation civique en y intégrant une vision multiculturelle et plurielle », notamment par « l’introduction dans le programme d’enseignement scolaire de l’Empire arabo-musulman et de l’Empire asiatique ainsi qu’africain »[8]. Le PEJ réclame la prise en compte de l'identité musulmane « qui n'existait pas en 1905 ». Le chapitre « laïcité » demande « un moratoire sur la laïcité »[8] afin d'appliquer l'esprit de la loi de 1905, c'est-à-dire avec « un État qui ne reconnaît aucun culte, mais les laisse s’exprimer librement »[9]. Son président, Sakir Colak, pense que « la Turquie est plus démocratique qu’on ne le croit »[10].
En mai 2017, le magazine Marianne indique qu'en vue des élections législatives de 2017, « de Valenciennes à Marseille, le parti investit barbus et voilées en réclamant la refonte de la loi de 1905 sur la séparation de l'Église et de l'État au nom des « accommodements raisonnables concernant les musulmans »[11].
Présence aux élections |
Départementales de 2015 |
Le PEJ a présenté 10 binômes lors des élections départementales de 2015, principalement en Alsace[12],[13].
Législatives de 2017 |
En mai 2017, le PEJ indique vouloir présenter 68 candidatures aux élections législatives de juin[11]. Il parvient finalement à en déposer 52 sur 28 départements[14]. Toutefois, les près de 10 000 voix totalisées en France ne permettent pas au parti d’accéder au financement public[15]. En effet, le PEJ n’a atteint le seuil des 1 % d’électeurs que dans sept des circonscriptions où il était présent[15].
Notes et références |
« Départementales : un parti créé pour défendre «les valeurs des musulmans », sur lefigaro.fr, 9 mars 2015.
« Comment le parti d’Erdogan s’infiltre en France », sur nouvelobs.com, 7 avril 2017.
« Erdogan s’invite en France pour les législatives françaises. Le PCF dénonce », sur humanite.fr, 4 mai 2017.
« France – Avenir des partis alternatifs : le PEJ comme modèle », sur aa.com.tr, 17 avril 2017(consulté le 8 juin 2017).
« La Turquie s'invite-t-elle dans les législatives par le biais de candidats », sur liberation.fr, 3 juin 2017(consulté le 8 juin 2017).
Samir Amghar, L'islam militant en Europe, Infolio, 2013.
Le Progrès, « Le Parti Egalité Justice a dévoilé ses candidats pour les législatives », Quotidien, 30 avril 2017(lire en ligne, consulté le 16 mai 2017).
« Le Parti », sur parti-egalite-justice.fr (consulté le 8 juin 2017).
Lyonne.fr, « Législatives - Le Parti égalité justice a investi trois candidats », quotidien, 4 mai 2017(lire en ligne, consulté le 16 mai 2017).
Arthur Laffargue, « Les Turcs de France divisés sur le référendum en Turquie », Le Monde, 15 avril 2017(ISSN 1950-6244, lire en ligne).
« La main d'Erdogan dans les urnes de France : 68 candidats du PEJ aux législatives », sur marianne.net, 19 mai 2017(consulté le 8 juin 2017).
« Égalité et Justice, le parti islamo-turc qui se lance aux départementales », sur lexpress.fr, 6 mars 2015.
« Des candidats du Parti Égalité et Justice un peu partout en Alsace », sur lalsace.fr, 2 juillet 2017.
« Combien y a-t-il de partis politiques en France ? », sur europe1.fr, 23 mai 2017(consulté le 8 juin 2017).
« Législatives : pari perdu pour le Parti Egalité Justice », sur Rue89, 14 juin 2017(consulté le 22 décembre 2017).
Voir aussi |
Bibliographie |
Charlotte Belaich, « La Turquie s'invite-t-elle dans les législatives par le biais de candidats ? », Libération, 3 juin 2017(lire en ligne).
Articles connexes |
- Islamisme
- Islam politique
- Recep Tayyip Erdoğan
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