Issoire Sommaire Géographie | Urbanisme | Toponymie | Histoire | Politique et administration | Population et société | Économie | Culture locale et patrimoine | Voir aussi | Notes et références | Menu de navigationissoire.frmodifierVotre aideVotre aideIssoireSite de la mairieOffice de tourisme du Pays d'IssoireIssoire sur le site de l'Institut géographique national (archive)« Séries historiques sur la population et le logement en 2014 - Aire urbaine d'Issoire (214) »Carte d'Issoire« La Toscane d'Auvergne »« Une rivière de saphirs découverte dans le Puy-de-Dôme »Risques dans la commune« Dossier départemental sur les risques majeurs dans le Puy-de-Dôme »« Document d'Information Communal sur les Risques Majeurs »« Trente ans après l'explosion de l'usine Cégédur, des souvenirs encore vivaces »« Résultats de l'élection présidentielle 2007 »« Résultats des élections municipales et communautaires 2014 »« Populations légales 2011 de la commune d'Issoire »« Résultats des élections municipales et communautaires 2014 - Candidatures du 2d tour »« Bertrand Barraud (LR) »« Schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) – Département du Puy-de-Dôme »« Intercommunalité : avis favorable pour la création de la communauté d'agglomération Pays d'Issoire »L'organisation du recensementDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui20062007200820092010201120122013201420152016« Annuaire : Résultats de recherche »« SECTORISATION - DEPARTEMENT du PUY-DE-DÔME »« Sectorisation des lycées - Département du Puy-de-Dôme »« Créer des listes personnalisées d'entreprises avec Verif.com »Notice no PA00092139Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libérationm

IssoireCommune du Puy-de-DômeVille adhérant à l'association Les Plus Beaux Détours de FranceAncien chef-lieu de districtUnité urbaine d'IssoireAire urbaine d'IssoireCommune sur l'AllierVille-étape du Tour de France dans le Puy-de-Dôme


commune françaisedépartementPuy-de-DômerégionAuvergne-Rhône-Alpessous-préfecturesAmbertRiomThierssont appelésClermont-Ferrandespace urbainClermont-Ferrandautoroute A75Couze PavinAllierhorstSaint-YvoineAllierLimagneBrioudeUssonNonettebasaltePerrierToscane auvergnatesaphirsautoroute A75Clermont-FerrandBéziersroute nationale 9Monts DoreChampeixSauxillangesAmbertgareligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessactrains express régionaux d'AuvergneClermont-FerrandBrioudeLe Puy-en-VelayNîmesIntercitésLe CévenolAurillacBéziersAubracRévolutionauvergnatgallo-romaine1780urnes antiquesmonnaies gauloisesromainessaint AustremoineVolvicabbaye de Mozac816bénédictinsCharrouxPoitouinvasions normandesSaint-Yvoine937Clermontcinquième guerre de religioncapitaine Merleduc d'AnjouRandanFrançois de ChabannesCurtonphylloxéraÉcole nationale technique des sous-officiers d'active28e régiment de transmissionsXXe siècleSégolène Royalélections municipalesUMPélus au conseil municipalIssoire CommunautéAgglo Pays d'IssoirePuy-de-Dômesous-préfectureaire urbaine de Clermont-Ferrandrecensements de la populationpopulations légalesInseePuy-de-DômeFranceMayotteacadémie de Clermont-Ferrandconseil départemental du Puy-de-DômeSTMGSTI2DClermont-Ferrand1855XXe siècleéglise Saint-Austremoine d'Issoiremonument historiqueXIIe siècleguerres de religionmonuments historiques1835XIIe siècleChristChristLanguedocXIIIe siècleLimoges1853saint AustremoineMarie-MadeleineHawaii19901992AmbertJules Romains1913Yves Robert1964blasonnement





Page d'aide sur l'homonymie Cet article concerne la ville française. Pour les cours d'eau, voir Issoire (rivière).









































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De haut en bas : la place de la République ; vue d'une partie du centre-ville depuis la tour de l'horloge.

France Auvergne Rhone Alpes 63 Issoire tour horloge 01.jpg

Issoire depuis la Tour de l'Horloge.jpg

Blason de Issoire
Blason

Administration

Pays

Drapeau de la FranceFrance

Région

Auvergne-Rhône-Alpes

Département

Puy-de-Dôme
(sous-préfecture)

Arrondissement

Issoire
(chef-lieu)

Canton

Issoire
(bureau centralisateur)

Intercommunalité

Agglo Pays d'Issoire

Maire
Mandat
Bertrand Barraud
2014-2020

Code postal
63500

Code commune
63178
Démographie

Gentilé
Issoiriens

Population
municipale
14 662 hab. (2016 en augmentation de 3,47 % par rapport à 2011)
Densité745 hab./km2
Population
aire urbaine
27 718 hab. (2015[1])
Géographie

Coordonnées

45° 32′ 42″ nord, 3° 14′ 59″ est

Altitude
386 m
Min. 360 m
Max. 560 m

Superficie
19,69 km2
Localisation


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Issoire




Liens

Site web

issoire.fr

Issoire est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.


Elle est l'une des quatre sous-préfectures du département avec Ambert, Riom et Thiers. Ses habitants sont appelés les Issoiriens. Issoire et Clermont-Ferrand partagent le même espace urbain.




Sommaire





  • 1 Géographie

    • 1.1 Localisation


    • 1.2 Géologie et hydrographie


    • 1.3 Voies de communication et transports

      • 1.3.1 Voies routières


      • 1.3.2 Transports ferroviaires



    • 1.4 Climat



  • 2 Urbanisme

    • 2.1 Risques naturels et technologiques



  • 3 Toponymie


  • 4 Histoire

    • 4.1 Guerres de religion


    • 4.2 Depuis le XIXe siècle

      • 4.2.1 Unités militaires ayant tenu garnison à Issoire




  • 5 Politique et administration

    • 5.1 Tendances politiques et résultats


    • 5.2 Administration municipale


    • 5.3 Liste des maires


    • 5.4 Intercommunalité


    • 5.5 Jumelages



  • 6 Population et société

    • 6.1 Démographie


    • 6.2 Enseignement



  • 7 Économie


  • 8 Culture locale et patrimoine

    • 8.1 Lieux et monuments


    • 8.2 Dans la littérature et au cinéma


    • 8.3 Personnalités liées à la commune

      • 8.3.1 Nées à Issoire


      • 8.3.2 Autres personnalités


      • 8.3.3 Anecdote



    • 8.4 Héraldique



  • 9 Voir aussi

    • 9.1 Bibliographie


    • 9.2 Article connexe


    • 9.3 Liens externes



  • 10 Notes et références

    • 10.1 Notes


    • 10.2 Références





Géographie |




Localisation |


Située au sud de Clermont-Ferrand, près de l'autoroute A75, en bordure de l'Allier, elle est traversée par la Couze Pavin, affluent de l'Allier.


Huit communes sont limitrophes[2] :













Communes limitrophes d’Issoire

Pardines

Saint-Yvoine

Orbeil

Perrier
Issoire

Solignat
Bergonne

Le Broc

Parentignat


Géologie et hydrographie |


En venant de Clermont-Ferrand, on doit d'abord traverser une profonde gorge rocheuse au niveau de l'horst de Saint-Yvoine, où court la tumultueuse Allier. Au sortir de cette gorge, on découvre Issoire s'ouvrant sur la Limagne du même nom. C'est une vallée fertile se développant sur un axe nord-sud le long de l'Allier en direction de Brioude. Elle s'agrémente de nombreuses buttes d'origine volcanique aux formes douces, dont les plus remarquables sont le puy d'Isson, Usson et Nonette. La Limagne d'Issoire est aussi bordée de beaux plateaux formés de coulées de basalte comme à Perrier. La région d'Issoire est marquée par une architecture au caractère nettement méditerranéen. La douceur du paysage, la qualité de la lumière ont valu à cette région le surnom de Toscane auvergnate[3]. Une accumulation de saphirs est découverte dans les années 2010 dans une rivière proche[4].



Voies de communication et transports |



Voies routières |


La ville d'Issoire est desservie par l'autoroute A75 reliant Clermont-Ferrand à Béziers ; quatre échangeurs la desservent : no 11, au nord ; no 12, desservant le quartier des Prés et Orbeil par la D 9 ; no 13, desservant les quartiers sud de la commune par la D 996 ; no 14, desservant l'aérodrome.
La traversée du bourg s'effectue par la route départementale 716, ancienne route nationale 9 (avec deux antennes D 716a et D 716c)[2].


La D 996 (ancienne route nationale) relie les Monts Dore et Champeix à l'ouest, à Sauxillanges et Ambert (une antenne, la D 996c, passe par un ancien pont)[2].


Le territoire communal est également desservi par les routes départementales 9, vers le nord-est (Orbeil), 32, vers le sud-ouest (Solignat) et 713 (vers Saint-Yvoine)[2].



Transports ferroviaires |


Issoire possède une gare sur la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac. Elle est desservie par les trains express régionaux d'Auvergne en provenance ou à destination de Clermont-Ferrand (plus rarement au-delà). L'arrêt à cette gare est systématique pour les trains reliant Clermont-Ferrand à Brioude, Le Puy-en-Velay, Nîmes (avec un Intercités : Le Cévenol), Aurillac ou Béziers (avec un Intercités : Aubrac).



Climat |









































































Tableau climatologique d'Issoire (384 m) sur la période 1982-2012
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)−1,1−0,71,84,37,711,112,812,610,56,22,80,15,7
Température moyenne (°C)2,73,77,31013,317,119,118,916,211,36,83,610,9
Température maximale moyenne (°C)6,58,212,815,719,323,125,525,32216,510,87,116,1
Précipitations (mm)343033448472517365544538623
Source : https://fr.climate-data.org/


























Diagramme climatique
JFMAMJJASOND

 

 

 

6,5

−1,1

34


 

 

 

8,2

−0,7

30


 

 

 

12,8

1,8

33


 

 

 

15,7

4,3

44


 

 

 

19,3

7,7

84


 

 

 

23,1

11,1

72


 

 

 

25,5

12,8

51


 

 

 

25,3

12,6

73


 

 

 

22

10,5

65


 

 

 

16,5

6,2

54


 

 

 

10,8

2,8

45


 

 

 

7,1

0,1

38

Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm


Urbanisme |



Risques naturels et technologiques |


La commune est soumise à plusieurs risques[5] :


  • inondation : un plan des surfaces submersibles concernant la rivière Allier a été prescrit le 17 octobre 1969[6] tandis qu'un plan de prévention du risque naturel d'inondation, prescrit le 15 novembre 2010, a été approuvé le 19 décembre 2013[5]. La Couze Pavin, affluent rive gauche de l'Allier coulant au sud du centre-ville, peut entrer en crue à tout moment[7] ;

  • feu de forêt ;

  • séisme : avant révision du plan de zonage sismique, la commune appartenait à la zone de sismicité IA (« très faible mais non négligeable[7] »). Depuis cette révision, la majorité des communes du département (Issoire comprise) fait partie de la zone de sismicité modérée, ou de niveau 3[6] ;

  • risque industriel : la commune compte vingt installations « assez dangereuses », onze classées « dangereuses » et soumises à autorisation[7]. L'usine Constellium, spécialisée dans la fonderie et la transformation d'aluminium, est classée Seveso seuil bas[6] ;

  • rupture de barrage ;

  • transport de matières dangereuses : ces transports peuvent emprunter l'autoroute A75 et la voie ferrée.

Une canalisation de gaz naturel passe dans la commune[6].


Deux séismes d'intensité maximale ressentie VI le 9 octobre 1833 et VII le 26 août 1892 ont touché le secteur d'Issoire[6].


Trois événements graves se sont produits dans la commune :


  • le 24 mars 1986, une explosion se produit dans la fonderie d'aluminium Cégédur[8] (ancien nom de Constellium) faisant quatre morts et vingt-cinq blessés[6] ;

  • le 20 janvier 2000, un fort dégagement de vapeurs nitreuses se dégage d'une cuve d'acide fluo-nitrique, dans l'usine Aubert et Duval, spécialisée dans « le matriçage et l'usinage de pièces en alliage d'aluminium et de titane[6] » ;

  • le 29 juillet 2002, une explosion d'un réacteur d'une usine de recyclage de bouteilles en PET engendre « un violent incendie », causant la fermeture de la ligne ferroviaire et de l'autoroute ainsi que l'évacuation, à la suite du risque d'explosion d'un autre réacteur, de la population dans un rayon de 500 mètres[6].


Toponymie |


Attestée sous la forme Iciodorensium au VIe siècle : du nom d'homme gaulois Icius et durum (« forteresse »).


Le nom de la ville s'est écrit pendant longtemps Yssoire. Le Y qui apparaît dans les armoiries en témoigne. C'est à partir de la Révolution que l'orthographe moderne Issoire s'est imposée. En auvergnat, la ville s'appelle Suire[9] (ce qui se prononce [ˈsujre], [ˈsujrə] ou localement [ˈsɥirə]).



Histoire |


Dénommée jadis Isiodorensis, « Issoire la Belle » garde à travers son vocable le souvenir d'une origine gallo-romaine. Plusieurs objets datant de cette époque furent découverts dès 1780 : urnes antiques, monnaies gauloises et romaines, vases funéraires gallo-romains.


Du Ve au VIIIe siècle, la mémoire de saint Austremoine tomba dans l'oubli. Ses reliques furent transférées à Volvic, puis à l'abbaye de Mozac. En 816, des moines bénédictins venus de Charroux dans le Poitou et fuyant les invasions normandes, se réfugient dans la région, à Saint-Yvoine. L'un d'entre eux, nommé Gislebert, se rend à Issoire et décide de reconstruire l'ancien monastère de Saint-Austremoine. Le nouveau monastère sera consacré en 937 par Bernard, évêque de Clermont, sous le double vocable de Saint-Pierre et Saint-Austremoine.



Guerres de religion |


Un protestant est brûlé vif en 1548. Le 15 octobre 1575 (cinquième guerre de religion), la ville est prise et pillée par les troupes du capitaine Merle. Lors de la guerre suivante, en juin 1577, la ville est reprise et pillée par l'armée royale du duc d'Anjou[10]. La ville d'Issoire est prise par les ligueurs le 10 février 1590. Le 11 février, Jacques de Villelume-Barmontet assiège les ligueurs réfugiés dans la citadelle, c'est alors que le chef de la Ligue Jean-Louis de La Rochefoucauld, comte de Randan, fait le siège de la ville tenue par les royalistes, commandés par Jacques de Villelume-Barmontet, maréchal de camp qui repoussent les ligueurs. Le 14 mars 1590, Jacques de Villelume-Barmontet, à la tête de cinquante cuirassiers, aide les troupes royales, les contingents de Clermont et les volontaires menés par François de Chabannes, marquis de Curton à poursuivre le comte de Randan et à le défaire à la bataille de Cros-Rolland, près d'Issoire. Il se marie en 1578 avec Magdelaine, Dame de Vassel. Le 15 mars 1590, Jacques de Villelume-Barmontet est nommé gouverneur d'Issoire, et dans sa charge de maréchal de camp, continue à prendre part aux opérations contre la Ligue jusqu'en 1595. Un contemporain, Julien Blauf, notable de la ville, rédigea une chronique des évènements de 1540 à 1622[11].



Depuis le XIXe siècle |





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Place de la République à Issoire en 1909

Place de la République à Issoire en 1909.


Issoire est restée longtemps agricole. Mais la crise du phylloxéra en 1895 fut un coup très dur. L'une des seules activités économiques est alors la batellerie : on transporte sur l'Allier, principalement, du bois de sapin. Il faut attendre 1831 pour que le premier pont sur l'Allier, à Parentignat, ne rende plus nécessaire le passage par un bac. L'arrivée du chemin de fer en 1855 entraîne la faillite des bateliers. L'installation d'un régiment d’artillerie donne un peu de souffle à l'économie. Il est remplacé ensuite par le Centre d'entraînement des moniteurs de la Jeunesse algérienne (CemJA) en 1957 lui-même remplacé par l'École des apprentis techniciens de l'armée de terre (EATAT) en 1963, qui prend ensuite le nom d'École d'enseignement technique de l'armée de terre (EETAT) en 1964 puis en 1977 de ENTSOA (École nationale technique des sous-officiers d'active), fermée et remplacée en 1999 par le 28e régiment de transmissions. L'essor économique de la ville date du milieu du XXe siècle, avec l'installation d'une importante usine métallurgique.



Unités militaires ayant tenu garnison à Issoire |



  • 16e régiment d'artillerie de campagne à partir du 23 décembre 1913


  • 35e régiment d'artillerie divisionnaire, avant 1939 – 1940


  • 36e régiment d'artillerie légère, avant 1939 – 1940

  • Centre d'entrainement des moniteurs de la Jeunesse en Algérie (CEMJA) juillet 1957 – juin 1962

  • École des Apprentis techniciens de l'Armée de Terre, 1er octobre 1963 – 1964

  • École d'Enseignement technique de l'Armée de Terre, 1964 – 1977

  • École nationale technique des sous-officiers d'active, 1977 – 1998


  • 28e régiment de transmissions, 1998


Politique et administration |



Tendances politiques et résultats |



Article connexe : Élections municipales de 2014 dans le Puy-de-Dôme.

Pour la première fois de son histoire, la ville d'Issoire, ancrée à droite, a voté en majorité pour un candidat de gauche (Ségolène Royal) dans une élection présidentielle, le 6 mai 2007, avec 52,94 % des suffrages exprimés[12].


En 2014, six candidats s'étaient représentés aux élections municipales : Jocelyne Carbonnier, Jacques Magne, Christine-Claire Fourgeaud, Bertrand Barraud, Dominique Morel et Laurent Pradier. Aucun de ces six n'obtenant la majorité absolue en nombre de voix, un deuxième tour est organisé : Bertrand Barraud (liste UMP) remporte l'élection avec 46,36 % des suffrages exprimés, battant Jacques Magne (liste socialiste, 28,35 % des voix, 3 037 votants sur 6 550 exprimés), Laurent Pradier (liste divers, 15,28 %) et Dominique Morel (liste FN, exactement 10 %). Le taux de participation s'élève à 67,31 % (6 793 votants sur 10 092 inscrits)[13].



Administration municipale |


En 2011, Issoire comptait 14 170 habitants[14]. Ce nombre étant compris entre 10 000 et 19 999, trente-trois membres sont élus au conseil municipal.


La composition du conseil municipal est la suivante[13],[15] :




























Composition du conseil municipal (mandature 2014-2020)
Nuance
Liste
présidée par
Sièges
Statut
Socialiste« Ensemble à gauche pour Issoire »Jacques Magne5 (2)opposition
UMP« Notre parti c'est Issoire »Bertrand Barraud25 (11)majorité
Front national« Issoire Bleu Marine »Dominique Morel1 (0)opposition
Divers« Bien vivre à Issoire »Laurent Pradier2 (1)opposition

Le nombre d'élus entre parenthèses correspond aux élus du conseil communautaire à Issoire Communauté.


Liste des maires |






























































































































































Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
janvier 1790
?
Jean-Brès
 
Député à la Législative (1791)
janvier 1800
juillet 1808
Jean-Joseph Gabriel D'Augerolles
 
 
juillet 1808
avril 1815
Jean Reymond
 
 
avril 1815
avril 1819
Jacques Chassaing
 
 
avril 1819
avril 1831
Bertrand Jean-Luc Chomette
 
 
avril 1831
décembre 1847
Guillaume Triozon-Bayle
 
 
décembre 1847
mai 1848
Arthur Malos-Lafond
 
 
mai 1848
février 1854
Eugène Bournet
 
 
février 1854
septembre 1870
Antoine Verniere
 
 
septembre 1870
septembre 1882
Jean Naffre
 
Conseiller général (1871-1882)
septembre 1882
mai 1884
Jean Barissa
 
 
mai 1884
janvier 1885
Antoine Foury
 
 
janvier 1885
juin 1885
Auguste Charles
 
 
juin 1885
mars 1906
Eugéne Gauttier
 
Conseiller général (1898-1904)
mars 1906
décembre 1919
Pierre Boyer
 
 
décembre 1919
mars 1923
Jules Cibrand
 
Conseiller général (1904-1923)
mars 1923
mars 1925
Pierre-Antoine Rouvet
 
 
mai 1925
avril 1941

Albert Buisson

Radical
Sénateur (1937-1944)
Conseiller général (1928-1940)
avril 1941
octobre 1944
Jean Retu
 
 
octobre 1944
septembre 1945
Georges Bienfait
 
 
septembre 1945
octobre 1947
Jacques Vergnières
 
 
octobre 1947
mai 1953
Jean Bigot
 
 
mai 1953
mars 1965
Alfred Lamy
 
 
mars 1965
septembre 1968
Antonin Gaillard

Rad.
Industriel
Conseiller général du canton d'Issoire (1961 → 1967)
octobre 1968
mars 1971
Jean Poncie
 
 
mars 1971
mars 1977
Jean Grolier

RI puis UDF
Médecin
Conseiller général du canton d'Issoire (1967 → 1973)
mars 1977
mars 1989

Jacques Lavédrine

PS
Instituteur
Député de la 3e circonscription du Puy-de-Dôme (1978 → 1986)
Député du Puy-de-Dôme (1986 → 1988)
Député de la 4e circonscription du Puy-de-Dôme (1988 → 1993)
Conseiller général du canton d'Issoire (1973 → 1992)
mars 1989
mars 2008

Pierre Pascallon

RPR puis UMP
Professeur agrégé
Député du Puy-de-Dôme (1986 → 1988)[16]
Député de la 4e circonscription du Puy-de-Dôme (1993 → 1997)
Conseiller général du canton d'Issoire (1992 → 2004)
mars 2008
mars 2014
Jacques Magne

PS
Retraité de l'enseignement
mars 2014
En cours
Bertrand Barraud

UMP-LR
Vétérinaire
Conseiller départemental du canton d'Issoire (2015 → )
Président d'Issoire Communauté (2014 → 2017)[17]
1er vice-président de l'Agglo Pays d'Issoire (2017 → )[17]


Intercommunalité |


Issoire a été, jusqu'en 2016, le siège de la communauté de communes Issoire Communauté. Celle-ci a fusionné le 1er janvier 2017 avec sept autres communautés de communes. La nouvelle structure intercommunale, comptant 90 communes et une population de près de 54 000 habitants[18], est une communauté d'agglomération[19] (Agglo Pays d'Issoire).



Jumelages |



  • Drapeau de l'Allemagne Neumarkt (Allemagne) depuis 1971.


  • Drapeau de l'Italie Veroli (Italie) depuis 2012.


Population et société |



Démographie |


Avec 14 416 habitants en 2009, Issoire est la cinquième commune la plus peuplée du département du Puy-de-Dôme. Pour la première fois, au recensement de 2006, elle franchit le seuil des 14 000 habitants, profitant de son statut attractif de sous-préfecture, au sud de l'aire urbaine de Clermont-Ferrand.


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[20],[Note 1].



En 2016, la commune comptait 14 662 habitants[Note 2], en augmentation de 3,47 % par rapport à 2011 (Puy-de-Dôme : +2,4 %, France hors Mayotte : +2,44 %).






















Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
4 9515 0955 4545 9295 9905 7415 2245 7025 889



















185618611866187218761881188618911896
6 0676 1596 0635 8766 2506 3036 2656 1826 011



















190119061911192119261931193619461954
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196219681975198219901999200620112016
10 45411 88613 67313 67413 55913 77314 01614 17014 662
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)



Histogramme de l'évolution démographique




Enseignement |


Issoire dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.


Dans l'enseignement public, la commune gère cinq écoles maternelles et élémentaires ; en dehors de l'école maternelle Murat et de l'école élémentaire Bizaleix, les établissements forment un groupe scolaire (Barrière, Centre, faubourg et Pré Rond)[23].


En fonction de la rue de résidence, ces élèves poursuivent leur scolarité aux collèges de Verrière ou Les Prés, situé dans la commune[23],[24] et gérés par le conseil départemental du Puy-de-Dôme ; puis au lycée Murat (géré par la région), toujours dans la commune[23], pour les filières générales et STMG. Les élèves suivant la filière STI2D sont scolarisés aux lycées Lafayette ou Roger-Claustres à Clermont-Ferrand[25].


Il existe aussi le lycée professionnel Henri-Sainte-Claire-Deville[23].


Dans l'enseignement privé, les élèves effectuent leur scolarité dans l'institution Sévigné-Saint-Louis (école élémentaire, collège et lycée)[23].



Économie |





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Église Saint-Austremoine en 1825

Église Saint-Austremoine en 1825.


Longtemps agricole, Issoire a commencé à se développer en 1855 avec l'arrivée du chemin de fer. Puis l'implantation d'un régiment a donné un nouveau souffle au commerce. C'est surtout au XXe siècle que l'industrie a pris son essor


Issoire abrite le siège social de 10 grandes entreprises[26] (réalisant, chacune, un chiffre d'affaires de plus de 10 M€).



Culture locale et patrimoine |



Lieux et monuments |



Église Saint-Austremoine

L'église Saint-Austremoine d'Issoire.



Chœur de l'église Saint-Austremoine

Chœur de l'église Saint-Austremoine.



Issoire et sa tour de l'Horloge

Issoire et sa tour de l'Horloge.


L'église Saint-Austremoine d'Issoire est l'une des cinq églises romanes majeures d'Auvergne, parmi :


  • la basilique Notre-Dame-du-Port à Clermont-Ferrand,

  • la basilique Notre-Dame d'Orcival,

  • l'église de Saint-Nectaire,

  • l'église Notre-Dame de Saint-Saturnin.

Elle est classée monument historique depuis 1840[27].


Ancienne église abbatiale bénédictine, elle fut bâtie au XIIe siècle grâce à différentes arkoses et calcaires.


Saccagée par le capitaine huguenot Merle lors des guerres de religion, elle fut restaurée plusieurs fois aux XIXe et XXe siècles. Elle est classée au titre des monuments historiques depuis 1835.


Le chevet est la partie la plus valorisée de l'édifice et accuse, par son parti à chapelle axiale rectangulaire déjà rencontré à Souvigny et Saint-Menoux, le milieu du XIIe siècle. À l'intérieur, ce qui frappe c'est la couleur, qui date de 1859. Les chapiteaux du rond-point sont historiés et centrés sur la Passion du Christ. Ils racontent : la Cène, la visite des femmes au tombeau, les apparitions du Christ à Marie-Madeleine, etc.


Les chapiteaux du chœur illustrent différents moments vécus par le Christ entre le jeudi Saint et le dimanche de Pâques. Ils sont probablement le fruit de sculpteurs expérimentés venus du Languedoc.


Sous le chœur se trouve une crypte. On y trouve une belle châsse du XIIIe siècle en émail de Limoges. Elle fut achetée par l'abbé Daguillon en 1853 pour y placer les reliques de saint Austremoine. Ses faces décrivent la visite des saintes Femmes au Tombeau et l'apparition du Christ à Marie-Madeleine. Volée en 1963, la châsse a été retrouvée à Hawaii en 1990 après un périple dans le monde. Elle est de nouveau dans la crypte depuis 1992.



Dans la littérature et au cinéma |


  • Les personnages du conte philosophique Jeannot et Colin de Voltaire sont originaires d'Issoire.

  • La ville est un des lieux principaux de l'intrigue du livre Les Copains de Jules Romains


Personnalités liées à la commune |



Nées à Issoire |



  • Antoine Duprat (1463-1535), chancelier de François Ier.


  • Joseph-Henri Girot de Langlade (16 novembre 1782-11 avril 1856 à Paris), magistrat, haut fonctionnaire et homme politique français du XIXe siècle.


  • Agénor Altaroche (1811-1884), homme de lettres et homme politique.


  • François Albert-Buisson (1881-1961), né à Issoire, magistrat, économiste, homme politique (maire d'Issoire et sénateur du Puy-de-Dôme), historien et académicien français.


  • Émile Fayolle, pilote de chasse, Compagnon de la Libération[28], disparu le 19 août 1942 au cours de l'Opération Jubilee[29].


Autres personnalités |



  • Jean-Claude Brialy (1933-2007) : en 2000, il écrit dans son autobiographie que c’est à Issoire qu'il vit les plus beaux moments de son enfance chez ses grands-parents maternels.

  • Le père Kim En Joong (né en 1940), peintre sud-coréen, fit don d'une partie de ses œuvres à la ville.


  • Gérard Lenorman (né en 1945), auteur-compositeur-interprète, y a passé une partie de son enfance.


Anecdote |


Issoire est, avec Ambert, l'une des deux sous-préfectures victimes des canulars arbitraires et anarchisants des sept héros des Copains, roman de Jules Romains paru en 1913[Note 3]. Le choix s'était porté sur ces deux villes car, sur une carte de France, elles lorgnaient d'un mauvais œil les sept amis. Yves Robert en tira en 1964 un film portant le même nom, Les Copains.



Héraldique |






Blason d'Issoire


blasonnement : « d'azur à la lettre y d'or, la queue inversée à senestre et enroulée par la pointe, surmontée d'une couronne de marquis du même ».




Voir aussi |


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Bibliographie |



  • Yves Morvan, Les peintures de la salle capitulaire d'Issoire, Revue d'Auvergne, Volume 106, Numéro 3. Société des amis de l'Université de Clermont. Ed. G. Mont-Louis, 1992. (ISSN 0035-1008)


Article connexe |


  • Liste des communes du Puy-de-Dôme


Liens externes |


  • Site de la mairie

  • Office de tourisme du Pays d'Issoire

  • Issoire sur le site de l'Institut géographique national (archive)


Notes et références |



Notes |



  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.


  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.


  3. Jules Romains n'a pas hésité à intituler un chapitre de son roman « Destruction d'Issoire », même si le terme est légèrement excessif.



Références |



  1. « Séries historiques sur la population et le logement en 2014 - Aire urbaine d'Issoire (214) », sur insee.fr, 29 juin 2017(consulté le 10 avril 2018).


  2. a b c et dCarte d'Issoire sur Géoportail.


  3. « La Toscane d'Auvergne » (consulté le 13 novembre 2016).


  4. « Une rivière de saphirs découverte dans le Puy-de-Dôme », sur lamontagne.fr, 9 novembre 2016(consulté le 13 novembre 2016).


  5. a et bRisques dans la commune sur macommune.prim.net (consulté le 31 mars 2016).


  6. a b c d e f g et h« Dossier départemental sur les risques majeurs dans le Puy-de-Dôme », Préfecture du Puy-de-Dôme, 2012(consulté le 31 mars 2016).


  7. a b et c« Document d'Information Communal sur les Risques Majeurs » [PDF], Ville d'Issoire, 2009(consulté le 31 mars 2016).


  8. « Trente ans après l'explosion de l'usine Cégédur, des souvenirs encore vivaces », sur La Montagne, 31 mars 2016(consulté le 31 mars 2016).


  9. Karl-Heinz Reichel, Grand dictionnaire général auvergnat-français, Nonette, Créer, 2005, 878 p. (ISBN 2-8481-9021-3), p. 778.


  10. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Club France Loisirs, 1980(ISBN 2-7242-0785-8). p. 325.


  11. Julien Blauf (texte revu et commenté par André Serre), Issoire pendant les guerres de religion, La Française d'Édition et d'Imprimerie, Clermont-Ferrand, 1977, 297 p.


  12. « Résultats de l'élection présidentielle 2007 », Ministère de l'Intérieur, 6 mai 2007(consulté le 7 décembre 2015).


  13. a et b« Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », Ministère de l'Intérieur (consulté le 4 mars 2016).


  14. « Populations légales 2011 de la commune d'Issoire », Insee (consulté le 4 mars 2016).


  15. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 - Candidatures du 2d tour », Ministère de l'Intérieur (consulté le 4 mars 2016).


  16. Élu à la proportionnelle lors des élections législatives de 1986.


  17. a et b« Bertrand Barraud (LR) », sur lamontagne.fr, 15 juin 2017(consulté le 10 avril 2018).


  18. « Schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) – Département du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, 30 mars 2016(consulté le 15 novembre 2016).


  19. « Intercommunalité : avis favorable pour la création de la communauté d'agglomération Pays d'Issoire », Préfecture du Puy-de-Dôme, 14 novembre 2016(consulté le 15 novembre 2016).


  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.


  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.


  23. a b c d et e« Annuaire : Résultats de recherche », Ministère de l'Éducation nationale (consulté le 4 mars 2016).


  24. « SECTORISATION - DEPARTEMENT du PUY-DE-DÔME » [PDF], Direction des services départementaux de l'Éducation nationale du Puy-de-Dôme, 3 mai 2016(consulté le 21 août 2016).


  25. « Sectorisation des lycées - Département du Puy-de-Dôme » [PDF], Direction des services départementaux de l'Éducation nationale du Puy-de-Dôme, 2016(consulté le 21 août 2016).


  26. « Créer des listes personnalisées d'entreprises avec Verif.com », sur www.verif.com (consulté le 22 octobre 2018)


  27. Notice no PA00092139, base Mérimée, ministère français de la Culture.


  28. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération


  29. Son corps, inhumé au Cimetière militaire canadien de Dieppe dans une tombe anonyme, a été identifié en 1998



















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