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La Coupe Michelin Internationale est un trophée annuel qui récompense l'aviateur qui aura parcouru la plus grande distance sans contact avec le sol, d'abord d'une traite puis avec escales autorisées à partir de 1911. À partir de 1914, il s'agira d'effectuer le plus rapidement possible un circuit de 3 000 km^[1].

Palmarès |

Paul Roussel, Triomphe de l'Aviation (1909). Le trophée tel qu'il fut initialement prévu. Après la victoire de Wright, l'aéronef — un Farman — sera remplacé par une chauve-souris.

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  1908 : Wilbur Wright, 124,7 km en 2 h 20 min 31 s (Le Mans) le 31 décembre 1908.


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  1909 : Henry Farman, 234,212 km en 4 h 17 min 32 s (Camp de Châlons), le 3 novembre 1909.


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  1910 : Maurice Tabuteau, 584,935 km en 7 h 48 min 31 s (Buc), le 30 décembre 1910 avec un appareil biplan Maurice Farman à moteur Renault de 50 Cv^[2],[3].


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  1911 : Emmanuel Helen^[4], 1 252,8 km en 14 h 07 min, le 8 septembre 1911 ^[5].


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  1912 : le trophée n'est pas remporté^[6].


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  1913 : Emmanuel Helen, 16 000 km, le 29 novembre 1913^[7],[8].


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  1921 : Eugène Gilbert sur Morane-Saulnier avec 2970 km en 39 h 35 minutes.


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  1922 : Lucien Girier capitaine sur Breguet 14 en 20 h 41 min et 57 s, soit 136 km/h de moyenne.


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  1924 : le lieutenant Ludovic Arrachart remporte le 30 juin 1924 la Coupe Michelin, ayant parcouru les 2 835 km du parcours en 19 heures, 22 minutes et 26 secondes, avec un Bréguet n° 19 à moteur Renault de 480 chevaux^[9].


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  1927 : Léon Challe sur Spad.


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  1929 : Michel Détroyat parcourt dans la journée 2 782 km à 190,203 km heure de moyenne sur Morane-Saulnier MS.130, moteur Salmson 9Ab de 9 cylindres en étoile développant 230ch^[10].


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  1930 : Michel Détroyat.


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  1931 : Marcel Haegelen sur Hanriot réalise 254 km/heure de moyenne aux commandes d'un monoplace Lorraine Hanriot LH-41/2.


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  1932 : Marcel Haegelen remporte le record mondial de vitesse sur 2 000 km sans charge à 263,9 km/h.

Les accidents |

• Lors de l'édition 1910 de la Coupe Michelin, l'aviateur américain John Moisant va trouver la mort suite à la perte de contrôle de son aéroplane monoplan Blériot à la Nouvelle-Orléans.^[11]

Références |

Bibliographie |

• « Les Coupes Michelin », La vie au grand air, n^o 572, septembre 1909.


• Alain Jemain, Michelin : un siècle de secrets, préface de Bernard Hanon, Paris, Calmann-Lévy, 1982, 260 p.


• Antoine Champeaux, Michelin et l'aviation 1896-1945 : patriotisme industriel et innovation, Éditions Charles Lavauzelle, 2006.

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