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Président de la Guinée équatorialeNaissance en janvier 1924Décès en septembre 1979Décès à 55 ansCondamné à mort exécuté par arme à feuPersonne condamnée pour crime contre l'humanitéDécès à Malabo


homme d'ÉtatéquatoguinéenNsegayong1er janvier1924Malabo19791964Guinée équatoriale1968coup d'ÉtatAtanasio Ndong MiyoneBonifacio Ondo Educhef du gouvernementIdi Amin DadaOugandaJean-Bedel BokassaCentrafriqueCamerounGabonEspagneFrance1979Teodoro Obiang Nguema Mbasogoekwele-bikwelegénocideCommission internationale de juristes





Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Macias et Nguema.
















































Francisco Macías Nguema

Illustration.
Fonctions

Président de la République de Guinée-Équatoriale[1]
12 octobre 1968 – 3 août 1979
(10 ans, 10 mois et 22 jours)
Élection
12 octobre 1968
Réélection

14 juillet 1972(président à vie)
Vice-président

Edmundo Bosio Dioco
Miguel Eyegue
Bonifacio Nguema Esono Nchama (indirectement)
Prédécesseur

Poste créé
Successeur

Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (président du Conseil militaire suprême)
Vice-président du gouvernement autonome de Guinée-Équatoriale
1er janvier 1964 – 12 octobre 1968
(4 ans, 9 mois et 11 jours)
Président

Francisco Franco
Gouverneur
Pedro Latorre Alcubierre
Víctor Suances Díaz del Río
Président du gouvernement

Bonifacio Ondó Edu
Prédécesseur

Poste créé
Successeur

Poste aboli
Biographie

Nom de naissance
Mez-m Ngueme

Date de naissance
1er janvier 1924

Lieu de naissance

Nsegayong (Guinée espagnole)

Date de décès

29 septembre 1979(à 55 ans)

Lieu de décès

Malabo (Guinée équatoriale)
Nationalité

équatoguinéenne

Parti politique
Parti unique national des travailleurs (PUNT)
Conjoint
1) Clara Angué Osá
2) Mónica Bindang Ayong
Enfants

Deuxième lit :
Nsue Masie Nguema Bindang
Religion

Athéisme



Francisco Macías Nguema
Présidents de la République de Guinée-Équatoriale

Francisco Macías Nguema, qui africanisa son nom en 1976 en Masie Nguema Biyogo Ñegue Ndong, est un homme d'État équatoguinéen, né à Nsegayong le 1er janvier 1924 (Rio Muni) et mort à Malabo le 29 septembre 1979.




Sommaire





  • 1 Biographie


  • 2 Doctrine


  • 3 Nom


  • 4 Liens externes


  • 5 Notes et références




Biographie |


Avant d'être élu en 1964 à la vice-présidence du gouvernement autonome de Guinée équatoriale, après avoir été plusieurs années fonctionnaire des autorités coloniales espagnoles, Francisco Macías Nguema était un grand propriétaire de l'ethnie Fang[2].
Il devient président de la République en octobre 1968 après l'indépendance du pays. L'échec d'une tentative de coup d'État de son ministre des affaires étrangères Atanasio Ndong Miyone marqua le début de la dérive autoritaire du régime.
Peu après son accession au pouvoir, son rival malheureux à l'élection présidentielle et ancien président du gouvernement autonome (Bonifacio Ondo Edu) fut incarcéré et exécuté.
D'autres membres du gouvernement se suicideront ou seront exécutés après leur arrestation et leur incarcération.


Le 14 juillet 1972, il se proclame président à vie, chef du gouvernement, ministre de la Défense, des Affaires étrangères, de la Justice et des Finances. Les onze ans de dictature de Macías Nguema sont souvent comparés à la présidence d'Idi Amin Dada en Ouganda, ou à celle de Jean-Bedel Bokassa en Centrafrique. La mémoire de cette période de violence et de souffrance pour la majorité du peuple équatoguinéen est encore vive aujourd'hui. Durant sa présidence, un tiers de la population meurt ou choisit l'exil (Cameroun, Gabon, Espagne et France).


Le 3 août 1979, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo[3] (son neveu) avec l'aide d'un groupe de militaires prend le pouvoir[4]. Macias fuit et s'enferme dans un bunker où il détruit les réserves de change du pays (la monnaie de l'époque était l'ekwele-bikwele, indexée sur la peseta espagnole). Le pays subira alors une crise monétaire grave.


Arrêté, le dictateur est jugé par un tribunal militaire et reconnu coupable de génocide (50 000 morts et 150 000 réfugiés). La Commission internationale de juristes assista le tribunal pour vérifier la régularité du jugement. Faute de système juridique fiable, le dernier système légal en vigueur dans le pays, le code militaire espagnol, sera appliqué. Il est condamné à mort le 29 septembre et exécuté le jour même par la garde royale marocaine, faute de volontaires parmi des soldats équatoguinéens qui le prenaient pour un quasi-dieu.



Doctrine |


Durant sa présidence, il faut noter :


  • l'obligation d'appeler le président « Miracle unique de la Guinée équatoriale » ;

  • l'interdiction de porter des chaussures ;

  • le renommage de tous les noms à consonance espagnole ;

  • le démantèlement du chemin de fer ;

  • la suppression des hôpitaux et des écoles ;

  • l'interdiction de la pêche sur l'île pour les habitants ;

  • l'installation d'une base secrète de sous-marins russes[2] à Luba (aujourd'hui démantelée) ;

  • la quasi-fin de la culture du cacao, autrefois considéré comme le meilleur du monde.

  • interdiction de pratiquer la religion catholique (1978)[5].

  • le changement de nom de la ville de Santa Isabel de Fernando Poo à l'époque coloniale en Macías Nguema Biyogo

  • la fermeture de la principale centrale électrique de la capitale. Nguema prétendait pouvoir alimenter la capitale grâce a ses pouvoirs magiques.

Francisco Macias Nguema était un fonctionnaire à la poste, avant 1967, une fois au pouvoir, il décida une philatélie folle à la poste : plus de 1 500 timbres-poste émis, entre 1968 et 1979, alors que le pays était replié sur lui-même. Et les sujets émis sur les timbres, le plus souvent, ne concernaient pas la Guinée équatoriale elle-même.



Nom |


  • 1924-1972 : Mez-m Ngueme / Francisco Macías Nguema

  • 1972-1975 : Francisco Macías Nguema Biyogo

  • 1975-1976 : Macías Nguema Biyogo Ñegue Ndong

  • 1976-1979 : Masie Nguema Biyogo Ñegue Ndong


Liens externes |



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    • Bibliothèque nationale d’Espagne

    • Bibliothèque royale des Pays-Bas

    • WorldCat


Notes et références |




  1. Il s'autoproclame président à vie le 14 juillet 1972.


  2. a et b (fr) « Les portes de l'Afrique », sur www.vospiresamis.net (consulté le 18 septembre 2010)


  3. (fr) « 3 août 1979 - Renversement de Francisco Macias Nguema en Guinée équatoriale », sur perspective.usherbrooke.ca (consulté le 18 septembre 2010)


  4. « Francisco Macías Nguema (1924-1979) », sur www.universalis.fr (consulté le 18 septembre 2010)


  5. (fr) « La Guinée équatoriale », sur www.tlfq.ulaval.ca (consulté le 18 septembre 2010)



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