Robert de Lauro Sommaire Biographie | Union et descendance | Notes et références | Bibliographie | Liens externes | Menu de navigationmodifiermodifier le codevue du châteauRobert de LauroLauro, Roberto diIl feudo dei Sanseverino di Lauro

Personnalité italienne du XIIe siècleComte du Moyen ÂgeComte italienItalo-NormandHistoire de l'Italie médiévaleDécès en 1183


italien31 août1183baron italo-normandroyaume de SicilecomteCaserteTurgis de RotaNormandduché de NormandieItalie méridionaleCapoueSan Severinofamille Filangieri11411150Roger II de SicileCaserte1162Guillaume Ier de SicileItalie du SudheaumeMoliseFondiSan SeverinoMontoro InferioreMontoro SuperioreGuillaume IIchancelierÉtienne du PercheRichard de MandraMarguerite1171connétablejusticierApulieTerre de Labour1176Saint-GillesFranceJeanne d'AngleterreNaplesPalermechapelle palatine1177dotLoreto





Robert de Lauro


Titre de noblesse
Comte





Biographie
Décès

1183Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité

AristocrateVoir et modifier les données sur Wikidata


Robert de Lauro ou Robert de Caserte (en italien : Roberto di Lauro ou Roberto di Caserta ; † 31 août 1183[1]) est un baron italo-normand du royaume de Sicile, comte de Caserte.




Sommaire





  • 1 Biographie


  • 2 Union et descendance


  • 3 Notes et références


  • 4 Bibliographie


  • 5 Liens externes




Biographie |


Robert de Lauro est un arrière-petit-fils de Turgis de Rota († v. 1081), un Normand natif du duché de Normandie arrivé en Italie méridionale v. 1045. Son père est Robert, seigneur de Lauro[2], et sa mère une certaine Saracena.


C'est un riche propriétaire terrien régnant sur un vaste domaine situé dans le sud de la principauté de Capoue. Il est à la tête de la famille des San Severino[3], l'une des branches de la famille Filangieri.


Il apparaît une première fois en 1141, vraisemblablement encore mineur, aux côtés de son beau-père Robert Capumazza[4]. En 1150, à la fin du règne du roi Roger II de Sicile, il devient comte de Caserte et devient l'un des plus puissants barons du royaume sicilo-normand. En cas de guerre, il peut fournir grâce à ses vastes domaines, un contingent militaire numériquement très important : 109 chevaliers et 300 servientes[5],[6]


En 1162, lors de la contre-offensive menée par le roi Guillaume Ier de Sicile contre les barons rebelles d'Italie du Sud, il obtient le commandement d'une armée composée de galeati (soldats coiffés d'un heaume appelé galea). Il réussit notamment à s'emparer d'une forteresse située au Monte Arcano (dans l'actuel Molise) et à capturer la femme et le fils de Richard d'Aquila, comte de Fondi, l'un des chefs rebelles[7]. Lorsque la révolte fut maîtrisée, le roi le récompensa en lui donnant des terres confisquées à un cousin condamné à l'exil, Guillaume de Sanseverino ; Robert de Lauro reçut notamment San Severino et Montoro (Montoro Inferiore et/ou Montoro Superiore).


Lors de la minorité du roi Guillaume II (1166-1171), des rivalités apparurent au sein de la Cour entre deux factions ; Robert de Lauro prit le parti du jeune chancelier du royaume Étienne du Perche, contre les partisans de Richard de Mandra et de la reine et régente Marguerite.


En 1171, il devient grand-connétable (magnus comestabilus) et grand maître-justicier (magnus magister justiciarius) d'Apulie et de Terre de Labour[8].


En 1176, Robert de Lauro fait partie des envoyés de Guillaume II chargés d'accueillir à Saint-Gilles, dans le sud de la France, la princesse Jeanne d'Angleterre, qui doit épouser le roi de Sicile[9]. Une flotte de vingt-cinq galères escorta la future reine jusqu'à Naples puis, par voie terrestre, l'escorte gagna Palerme. Lors du mariage célébré dans la chapelle palatine, en février 1177, il souscrit le dotarium, le diplôme royal qui établit la dot de la nouvelle reine.


À la fin de sa vie, il fit de nombreuses donations à l'Église.



Union et descendance |


De sa femme Agnès († av. août/septembre 1178), il a au moins trois fils :


  • Richard († 1182) ;


  • Roger, comte de Tricarico, dans la région de Matera[10], possédant également Serino, Solofra et la moitié de Montoro ;

  • Guillaume († 1199 ou au début des années 1200), qui possède le comté de Caserte, Lauro, Striano et la moitié de Montoro.

Après la mort de sa femme, il épousera une sœur d'un certain Bérard de Loreto. Ils n'eurent pas d'enfants connus.



Notes et références |



  1. Il feudo dei Sanseverino di Lauro, de Ferdinando Mercogliano (Publié sur "Agorà", revue de l'Associazione "Pro Lauro" du décembre 2002).


  2. Du château Lancellotti di Lauro situé à Taurano dans la province d'Avellino : vue du château sur Flickr.


  3. Implantée dans la région de Salerne.


  4. Dom Mauro Inguanez, Regesto di San Angelo in Formis, 161-3, no. 60.


  5. C'est-à-dire les suivants des chevaliers.


  6. Berardo Pio (2005).


  7. Ibid..


  8. Errico Cuozzo, Catalogus baronum, commentario, Rome, 1984.


  9. Radulfus de Diceto, Ymagines Historiarum.


  10. Hugo Falcandus, 52, p. 182.



Bibliographie |



  • The history of the tyrants of Sicily by « Hugo Falcandus, » 1154-69, Traduit par G. A. Loud, Thomas E. J. Wiedemann. Manchester University Press, 1998. (ISBN 0-7190-5435-4)

  • Hiroshi Takayama, The administration of the Norman kingdom of Sicily. Brill, 1993. (ISBN 90-04-09865-8)

  • Donald Matthew, The Norman kingdom of Sicily. Cambridge University Press, 1992. (ISBN 0-521-26911-3)


  • Isidoro La Lumia, Storia della Sicilia sotto Guglielmo il Buono. Le Monnier, 1867.


Liens externes |



  • (en) Robert de Lauro dans Medieval Lands.


  • (it) Berardo Pio, Lauro, Roberto di, dans, "Dizionario Biografico degli Italiani", Volume 64 (2005).


  • (it) Il feudo dei Sanseverino di Lauro de Ferdinando Mercogliano.

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