Tractus Armoricanus et Nervicanus Sommaire Références | Une Armorique agrandie | Notes | Références | Menu de navigationTexte intégral anglais Tractus Armoricanus...tractusLire en lignela bibliothèque numérique de l'Université Rennes 2
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Le Tractus Armoricanus et Nervicanus (parfois en français division Armoricaine et Nervienne ou division Armoricaine et Nervicane) est le nom de l’administration militaire chargée du contrôle de toutes les côtes de Boulogne à la Gironde et créée officiellement en 370, sous le règne de l'empereur Valentinien Ier.
Elle est placée sous le commandement du Dux tractus Armoricanus et Nervicanus, un « duc » (grade militaire de l’armée romaine). Elle est un des trois maillons de la Côte saxonne (litus Saxonicum). Son bras maritime armé est la classis Armoricana ou flotte armoricaine, qui assure la défense des côtes de la Manche contre la piraterie.
Sommaire
1 Références
2 Une Armorique agrandie
3 Notes
4 Références
Références |
- Extrait de la Notitia Dignitatum, section XXXVII. Dux tractus Armoricani. :
Version en latin[1] | Traduction |
---|---|
Sub dispositione viri spectabilis ducis | Sous les ordres de l’honorable duc |
Une Armorique agrandie |
La fédération armoricaine était une alliance des peuples gaulois vivant entre Seine et Loire contre les Romains lors de la conquête de Jules César.
Les Romains reprendront le nom d’Armorique au IVe siècle, lors de la création du Tractus Armoricanus et Nervicanus[2]. La province romaine militaire d'Armorique s'étend alors de l'estuaire de la Gironde à celui de la Somme et au-delà.
L'interprétation d'un tractus[3] armoricain au sud de la Loire a donné lieu à une confusion déjà ancienne entre Blaye en Gironde et Blavet dans le Morbihan. Félix Le Royer de La Sauvagère démontre dès 1770 l'erreur commise un siècle plus tôt par Adrien de Valois, qui plaçait Blavia en Bretagne à l'emplacement de l'actuel Port-Louis (Morbihan), alors qu'il s'agit bien de Blaye, sur l'estuaire de la Garonne : Praefectus militum Carronentium, at Blabia [4], ce que confirme également Joseph Loth, éminent linguiste et historien français né à Guémené-sur-Scorff : "le nom de Blavet n'apparaît pour Port-Louis qu'au XVe siècle"[5],[6].
Notes |
Grannona n’a pas été identifié avec certitude ; de nombreuses communes littorales de la Seine-Maritime à la Loire-Atlantique ont été proposées sans qu’il soit possible de trancher.
Références |
Notitia dignitatum, section XXXVII sur Vicifons, la Wikisource latine.
(en) Texte intégral anglais Tractus Armoricanus...
tractus
Félix Le Royer de La Sauvagère, "Recueil d'antiquités dans les Gaules, enrichi...", p. 298-303, Paris, 1770. Lire en ligne
L'Émigration bretonne en Armorique du Ve au VIIe siècle de notre ère, Rennes, 1883, réédition Slatkine Reprints Paris-Genève-Gex 1980 (ISBN 2-05-100102-2), consultable sur la bibliothèque numérique de l'Université Rennes 2
https://archive.org/stream/lmigrationbreto00lothgoog#page/n70/mode/2up/search/Garronensium+
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