Gazette d'Épidaure Historique | Sources | Notes et références | Menu de navigation2108-7385modifier

Ancienne revue médicalePresse écrite disparue en FranceTitre de presse créé en 1761


projets correspondantsrevue médicaleParisJacques Barbeu du BourgCharles-Augustin VandermondeLa FlècheMansPaul Delaunay

















Gazette d'Épidaure ou Recueil de nouvelles de médecine avec des réflexions pour simplifier la théorie et éclairer la pratique  .mw-parser-output .entete.communicationbackground-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a2/Picto_infobox_antenna.png")
DisciplineMédecine
Languefrançais
Publication
Maison d’édition(France)
Période de publication
1761-1763
Indexation

ISSN

2108-7385

.mw-parser-output .infobox_v2:not(.disable-autoitalic) .entete,.mw-parser-output .infobox_v3:not(.disable-autoitalic) .entetefont-style:italic.mw-parser-output .infobox_v2:not(.disable-autoitalic) .entete i,.mw-parser-output .infobox_v3:not(.disable-autoitalic) .entete ifont-style:normalLa Gazette d'Épidaure ou Recueil de nouvelles de médecine avec des réflexions pour simplifier la théorie et éclairer la pratique, qui devint par la suite Gazette de Médecine est une revue médicale française publiée de 1761 à 1763.



Historique |


Elle a été fondée à Paris en 1761 par Jacques Barbeu du Bourg. Le 10 avril 1761, J. A. Grange, imprimeur-libraire, rue de la Parcheminerie, donna le premier. Il s'agissait d'un bi-hebdomadaire, coûtant deux sols le numéro de huit pages ou douze livres d"abonnement annuel.


Sa préface se défendait de vouloir faire concurrence à ses confrères en journalisme, demandait seulement aux géants séculaires de la presse de daigner faire une petite place à un humble roseau. Le Journal de Médecine, Chirurgie, Pharmacie, que dirigeait Charles-Augustin Vandermonde souhaita la bienvenue au nouveau journal[1]. Trois semaines après, un M. R., citoyen de T., contrefaisait la Gazette d'Épidaure à l'étranger.


Jacques Barbeu du Bourg doit dépouiller un volumineux courrier, en extraire les observations intéressantes, insérer les nouvelles curieuses des autres périodiques, rédiger en hâte pour sa Gazette un compte rendu, des aphorismes médicaux ou quelque article humoristique, enfin courir rue de la Parcheminerie surveiller les épreuves chez l'éditeur. Il insère tout, catalogue de livres nouveaux, actes et prix de la Faculté, séances de l'Académie de chirurgie, panacées souveraines et recettes populaires contre diverses affections, conseils d'hygiène, état sanitaire, etc., etc.


De temps en temps, un de ses amis lui envoie une notice inédite. Le Jau, un confrère de La Flèche, lui transmet la relation de l'ouverture du cadavre d'un fameux glouton. Le sieur de Villiers, maître es arts et en chirurgie, bandagiste et correspondant de l'Académie de chirurgie, lui fait imprimer une réclame pour la maison de santé qu'il dirige au Mans, rue Courthardy[2].


Pour Paul Delaunay, le journal n'était pas d'un niveau très élevé, et était moins un journal technique et sérieux qu'un recueil d'annonces, de remèdes de bonnes femmes, de nouvelles et de curiosités médicales émaillé de quelques gauloiseries. Jacques Barbeu du Bourg résolut de transporter le bureau d'adresses chez lui, rue du Cimetière-Saint- André, et prit Germain comme secrétaire de rédaction.


La Gazette de Médecine vécut un peu plus de deux ans[3]. Le 19 janvier 1763, parut le dernier numéro[4].



Sources |



  • Paul Delaunay, Vieux médecins mayennais [1]


Notes et références |




  1. Un entrefilet annonça que la Gazette d'Épidaure de MM. Lorry et Dubourg, était le fruit des loisirs de deux médecins également connus par leur probité, leur candeur, leur zèle et leurs talents.. Jacques Barbeu du Bourg y apporta une rectification dans sa feuille et annonça qu'il était le seul rédacteur du journal.


  2. De Villiers faillit se faire rayer des cadres de l'Académie de chirurgie : Morand, furieux de voir ainsi prostituer le titre de l'Académie, lui enjoignit, au nom de la compagnie, de retirer ses affiches et de publier dans la Gazette de Médecine la sentence qui le frappait, ce
    qu'il fit.



  3. Vers la fin de 1762, Barbeu fut forcé de faire un long séjour en province loin de Paris : son absence menaçant de se prolonger, il prit le parti de suspendre la publication de sa feuille, laissant à Germain le soin de rembourser les abonnés.


  4. A son retour, Barbeu ne jugea pas à propos de recommencer son entreprise.



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