Ligne de Vouvant - Cezais à Saint-Christophe-du-Bois Sommaire Histoire | Infrastructure | Notes et références | Voir aussi | Menu de navigationmodifierlire en lignelire en ligneRapports et délibérations - Vendée, Conseil général, année 1883/08, page 277.Rapports et délibérations - Vendée, Conseil général, année 1911, page 219.Rapports et délibérations - Vendée, Conseil général, année 1915, page 139.« Chemin de Fer de la Vendée - Descriptif »« La voie ferrée entre Les Herbiers et Mortagne fait peau neuve »Images de la ligne de Vouvant - Cezais à Saint-Christophe-du-Bois

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Ligne de
Vouvant - Cezais à Saint-Christophe-du-Bois.mw-parser-output .entete.mapbackground-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")
Pays

Drapeau de la France France
Villes desservies

Chantonnay, Les Herbiers, Saint-Laurent-sur-Sèvre, Mortagne-sur-Sèvre
Concessionnaires

État (non concédée) (1882 – 1937)
SNCF (1938 – 1997)
RFF (1997 – 2014)
SNCF (depuis 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel
526 000
Longueur
71 km

Écartement
Voie normale (1,435 m)
Pente maximale
15 
Nombre de voies
Anciennement à voie unique















































































































La ligne de Vouvant - Cezais à Saint-Christophe-du-Bois est une ligne ferroviaire française en majeure partie déclassée qui reliait la gare de Vouvant - Cezais sur la ligne de Breuil-Barret à Velluire à celle de Saint-Christophe-du-Bois, sur la ligne de Clisson à Cholet. Elle croisait également la Ligne des Sables-d'Olonne à Tours en gare de Chantonnay.


Elle constitue la ligne 526 000[1] du réseau ferré national.




Sommaire





  • 1 Histoire

    • 1.1 Dates de déclassement



  • 2 Infrastructure


  • 3 Notes et références


  • 4 Voir aussi

    • 4.1 Articles connexes





Histoire |


La loi du 17 juillet 1879 (dite plan Freycinet) portant classement de 181 lignes de chemin de fer dans le réseau des chemins de fer d’intérêt général retient en n° 79, une ligne de « Velluire à Parthenay, par Fontenay-le-Comte et Breuil-Barret, et Fontenay-le-Comte à Cholet[2] ».


Cette ligne a été déclarée d'utilité publique, en tant qu'itinéraire de Fontenay-le-Comte à Cholet, par une loi le 24 août 1882[3],[4]. Non concédée, elle a été construite par l'État.


La ligne fut ouverte en 2 étapes par l'Administration des chemins de fer de l'État :


  • De Vouvant - Cezais à Chantonnay le 28 mai 1900[5].

  • De Chantonnay à Saint-Christophe-du-Bois (Cholet) le 27 juillet 1914[6].

Plus précisément, la section Chantonnay - Saint Christophe fut inaugurée le 18 juillet 1914 par M. Legrain, sous-directeur des Chemins de Fer de l'État. Cette ultime section fut ouverte à l'exploitation le 27 juillet 1914. Il fallait alors près de trois heures pour accomplir le voyage entre Fontenay le Comte et Cholet.


Rapport de l’ingénieur en chef des études et travaux du chemin de fer de Fontenay-le-Comte à Cholet du 03/07/1901


La ligne de Fontenay-le-Comte à Cholet passant par ou près Cezais, Chantonnay, Mouchamps, les Herbiers, Chambretaud, Mortagne et Saint-Christophe-du-Bois, avec un raccordement à ou près Evrunes dans la direction de Clisson, a été déclarée d'utilité publique par la loi du 24 août 1882; pour sa construction, le Conseil général de la Vendée, dans sa délibération du 30 août 1881, a pris l'engagement de payer à l'État une subvention de 20 000 francs pour chaque kilomètre situé sur le territoire du département et dans sa séance du 15 avril 1896, il a consenti à augmenter cette subvention de 25,000 francs par kilomètre, pour la partie comprise entre les Herbiers et la limite du département.


La ligne de Fontenay-le-Comte à Cholet a été subdivisée en trois sections :



  • 1re section, de Fontenay-le-Comte à Vouvant-Cezais : 13 km 859 m 85 cm


  • 2e Section, de Vouvant - Cezais à Chantonnay : 24 km 896 m 15 cm


  • 3e Section, de Chantonnay à Cholet, avec raccordement spécial vers Clisson : 49 km 758 m 80 cm.

Représentant une longueur totale de : 88 km 514 m 80 cm.


1re et 2e sections

Les deux premières sections sont livrées à l'exploitation, l'une depuis le 18 mai 1890 et l'autre depuis le 28 mai 1900.
La subvention de 20 000 francs par kilomètre a été versée en 1888 pour la 1re section, commune avec la ligne de Fontenay-le-Comte à Breuil-Barret.
Pour la 2e section, dont la longueur officielle est de 24 km 896 m 15 cm la subvention s'élève à 497,923 francs. 383,500 francs ont été versés en 1900 dans les caisses du Trésor et le complément, c'est-à-dire 114,423 francs, sera payé dans le courant de 1901.


3e section

La 3e section, sauf 5 km 042 m 21 cm sur le territoire du département de Maine-et-Loire, est tout entière dans l'arrondissement de la Roche sur-Yon. Le projet de tracé et de terrassements fut approuvé par décision ministérielle du 26 décembre 1888 en même temps que le projet concernant la 2e section, mais, conformément aux instructions ministérielles des 16 février 1889 et 11 mars 1890, les études ne furent poursuivies que pour la 2e section et elles ne furent reprises entre Chantonnay et Cholet qu'en 1896. (décision ministérielle du 16 avril 1896).


Dans une délibération du 15 avril 1896, le Conseil général de la Vendée demanda que le tracé primitif fut modifié de manière à passer par ou près les Epesses et Saint-Laurent-sur-Sèvre afin de desservir les centres de population placés sur le tracé du tramway que le département avait tout d'abord projeté. Par décision du 23 avril 1896, M. le Ministre des Travaux publics autorisait MM. les Ingénieurs à étudier la modification demandée. En conséquence, les dossiers de deux variantes étudiées entre les Herbiers et Mortagne-sur-Sèvre et le dossier de la voie de l m 00 cm furent soumis à l'Administration supérieure qui, par décision du 13 août 1898, approuva la variante par Chambretaud - Saint-Laurent (avec halte desservant les Epesses).


Le nouveau projet de tracé et de terrassements a été approuvé le 14 février 1900 et M. le Ministre a autorisé, pour toute la section, l'ouverture de l'enquête sur le nombre et l'emplacement des stations et des enquêtes parcellaires. Le 20 mars suivant, un arrêté préfectoral désignait les territoires traversés, et les 8 et 17 août, deux autres arrêtés prescrivaient l'ouverture des enquêtes parcellaires dans les communes de Chantonnay, Sainte-Cécile et Saint-Germain-le-Prinçay et l'ouverture de l'enquête générale des stations. Cette dernière a eu lieu du 20 au 27 août 1900. Le procès-verbal des opérations de la Commission d'enquête, en date du 31 août 1900, prenait en considération les vœux suivants :


  • 1° Transformation de la halte des Epesses en station ;

  • 2° Etablissement de la halle à marchandises du même côté que le bâtiment des voyageurs dans la station de Mortagne-sur-Sèvre ;

  • 3° Etablissement au lieu dit « Le Bois-Hanté » de la halte demandée par le conseil municipal de Mesnard-la-Barotière.

Ce dossier, transmis pour avis le 19 septembre 1900 à l'Administration des Chemins de fer de l'État, ne nous a été retourné que le 19 décembre 1900. Le réseau d'État donnait un avis favorable aux vœux 1 et 3, mais rejetait la demande du Conseil municipal de Mortagne-sur-Sèvre.


Un projet de halte au « Bois-Hanté », entre les stations de Mouchamps et des Herbiers (halte qui portera le nom de Saint-Paul-en-Pareds) et un projet de station aux Epesses ont été immédiatement mis à l'étude et le dossier d'enquête des stations ainsi complété a été envoyé le 8 juin 1901 à l'approbation ministérielle.


Les enquêtes parcellaires dans les trois communes de Chantonnay, Sainte-Cécile et Saint-Germain-le-Prinçay ont eu lieu du 13 au 20 août 1900. Dans la commune de Sainte-Cécile un nouveau chemin latéral ayant été demandé au cours de cette enquête, le dossier de la dite commune, modifié en conséquence, a été soumis le 9 octobre 1900 à une enquête supplémentaire. Aucune réclamation n'y ayant été formulée, la procédure administrative a suivi son cours et, le 27 octobre, M. le Préfet de la Vendée a pris l'arrêté de cessibilité et l'arrêté désignant les ouvrages à exécuter. Le service des expropriations ayant réalisé jusqu'à présent de nombreux traités amiables dans les trois communes précitées, il y a lieu d'espérer que les autres acquisitions pourront se régler de la même façon sans qu'il soit nécessaire de requérir à un jugement d'expropriation.


On continue la préparation des dossiers d'enquêtes parcellaires, pour les autres communes traversées ; en particulier, l'enquête parcellaire pourra avoir lieu dans la commune de Saint-Vincent-Sterlanges aussitôt que le dossier des stations aura été approuvé par M. le Ministre des Travaux publics.


La préparation de projets d'exécution est en pleine activité ; quelques-uns d'entre eux pourront, d'ici quelque temps, être adressés à l'approbation ministérielle.



Dates de déclassement |


  • De Vouvant - Cezais à Chantonnay (PK 0,370 à 19,490) : 24 mai 1960[7].

  • De Mouchamps aux Herbiers (PK 37,340 à 46,175) : 24 mai 1960[7].

  • De Saint-Vincent - Sainte-Cécile à Mouchamps (PK 30,932 à 37,340) : 7 décembre 1965[8].

  • Section en gare des Herbiers (PK 46,175 à 46,670) : 3 décembre 1986[1].

  • De Chantonnay à Saint-Vincent - Sainte-Cécile (PK 25,640 à 30,932) : 9 décembre 1992[9].

  • Des Herbiers à Saint-Christophe-du-Bois (PK 46,670 à 72,173) : 10 avril 1996[10].

La partie vendéenne encore ferrée (des Herbiers jusqu'à la limite du département) appartient au Conseil général de la Vendée depuis juillet 1997.

Depuis cette limite départementale jusqu'à Saint-Christophe-du-Bois, la ligne appartient à RFF.
Le service de marchandises a définitivement été interrompu le 31 janvier 1994.
[réf. nécessaire]


La section des Herbiers à Mortagne-sur-Sèvre voit circuler les trains touristiques du Chemin de fer de la Vendée, en traction vapeur ou Diesel[11]. Ces trains ont été fréquentés par un total de 18 650 voyageurs en 2017[12].



Infrastructure |


Le profil de la ligne est accidenté avec des déclivités qui atteignent 15 ‰. Le tracé est ponctué par 3 viaducs, le principal étant celui de Barbin à Saint-Laurent-sur-Sèvre, long de 300 m et haut de 38 m.


À ce jour, la ligne est complètement déferrée entre Fontenay le Comte et Les Herbiers. Elle est exploitée en train touristique entre Les Herbiers et Mortagne sur Sèvre. Depuis plusieurs années, elle est déconnectée du réseau ferré national quelques hectomètres avant Saint Christophe du Bois (un pont défectueux qui appartient à RFF).


Au début de l'année 2013, des travaux de remplacement de la voie et du ballast ont été réalisés pour assurer une meilleure sécurité et un meilleur confort aux usagers des trains touristiques. De nouveaux travaux ont lieu à partir du 6 novembre 2017 ; ils sont en partie réalisés par des bénévoles du Chemin de fer de la Vendée[12].



Notes et références |



  1. a et bJournal Officiel de la République Française du 7 décembre 1986, page 14 718.


  2. « N° 8168 - Loi qui classe 181 lignes de chemin de fer dans le réseau des chemins de fer d'intérêt général : 17 juillet 1879 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, série XII, vol. 19, no 456,‎ 1879, p. 6 - 12 (lire en ligne).


  3. « N° 12452 - Loi qui déclare d'utilité publique l'établissement du chemin de fer de Fontenay-le-Comte à Cholet : 24 août 1882 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, série XII, vol. 25, no 732,‎ 1882, p. 986 - 987 (lire en ligne).


  4. Rapports et délibérations - Vendée, Conseil général, année 1883/08, page 277.


  5. Rapports et délibérations - Vendée, Conseil général, année 1911, page 219.


  6. Rapports et délibérations - Vendée, Conseil général, année 1915, page 139.


  7. a et bJournal Officiel de la République Française du 24 mai 1960, page 5 360.


  8. Journal Officiel de la République Française du 12 décembre 1965, page11 219.


  9. Journal Officiel de la République Française du 11 décembre 1992, page 16 899.


  10. Journal Officiel de la République Française du 18 avril 1996, page 5 954.


  11. « Chemin de Fer de la Vendée - Descriptif », (consulté le 23 décembre 2016)


  12. a et b« La voie ferrée entre Les Herbiers et Mortagne fait peau neuve », sur ouest-france.fr, 18 décembre 2017(consulté le 19 décembre 2017).



Voir aussi |


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