Fère-en-Tardenois Sommaire Géographie | Toponymie | Histoire | Politique et administration | Démographie | Culture locale et patrimoine | Voir aussi | Notes et références | Menu de navigationville-ferentardenois.commodifierVotre aideVotre aideFère-en-TardenoisSite officielFichier d’autorité international virtuelBibliothèque nationale de FrancedonnéesBibliothèque du CongrèsWorldCatarchINFORMGeoNamesInsee (communes)Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'huiPréfecture de l'AisnePréfecture de l'Aisne« Liste des maires de l'Aisne »L'organisation du recensementCalendrier départemental des recensements20062007200820092010201120122013201420152016Résultats des concours sur annales.org"Les chiens aboient ..." (1926)mmmmm
Fère-en-TardenoisCommune de l'AisneStation verteVille décorée de la croix de guerre 1914-1918Commune de l'Aisne ayant porté un nom révolutionnaireToponyme évoquant une région
commune françaisedépartementAisnerégionHauts-de-FranceParisReimsautoroute de l'EstChâteau-ThierrySoissonsSNCFLa Ferté-MilonReimsOurcqRévolutionFrançois d'AngoulêmePremière Guerre mondialeChâteau-Thierryrecensements de la populationpopulations légalesInseeAisneFranceMayotteL'église Saint-MacreXVIe siècle1920Robert de DreuxLouis VI le Gros1528François IerAnne de MontmorencyJean BullantHenri II de MontmorencyCharlotte de MontmorencyPrince de Condéprinces de Contiduc d'OrléansPhilippe Égalité17791793monument historiqueChenonceau
Fère-en-Tardenois.mw-parser-output .entete.mapbackground-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png") | |||||
Une vue des ruines du château de Fère. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Château-Thierry | ||||
Canton | Fère-en-Tardenois (bureau centralisateur) | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de la Région de Château-Thierry | ||||
Maire Mandat | Jean-Paul Roseleux 2014-2020 | ||||
Code postal | 02130 | ||||
Code commune | 02305 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Férois, Féroises | ||||
Population municipale | 3 098 hab. (2016 ) | ||||
Densité | 152 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 11′ 58″ nord, 3° 31′ 02″ est | ||||
Altitude | Min. 106 m Max. 225 m | ||||
Superficie | 20,4 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | ville-ferentardenois.com | ||||
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Fère-en-Tardenois est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Sommaire
1 Géographie
1.1 Localisation
2 Toponymie
3 Histoire
4 Politique et administration
4.1 Tendances politiques et résultats
4.2 Liste des maires
5 Démographie
6 Culture locale et patrimoine
6.1 Lieux et monuments
6.1.1 L'église
6.1.2 Les halles
6.1.3 La chapelle de Villemoyenne
6.1.4 Le château de Fère-en-Tardenois
6.2 Capitale mondiale de la poésie à 2 mi-mots
6.3 Événements
6.4 Personnalités liées à la commune
6.5 Héraldique
6.6 Jumelages
7 Voir aussi
7.1 Bibliographie
7.2 Articles connexes
7.3 Liens externes
8 Notes et références
8.1 Notes
8.2 Références
Géographie |
Fère-en-Tardenois se situe entre Paris (100 km) et Reims (50 km) et est desservie par l'autoroute de l'Est. La commune est à 22 km de Château-Thierry et 25 km de Soissons.
Elle est également desservie par une liaison autocar de la SNCF reliant La Ferté-Milon à Reims.
L'Ourcq, dont la source se situe à seulement quelques kilomètres de Fère-en-Tardenois, traverse la ville.
Localisation |
Saponay | Loupeigne | Mareuil-en-Dôle | ||
Villeneuve-sur-Fère | N | Seringes-et-Nesles Villers-sur-Fère | ||
O Fère-en-Tardenois E | ||||
S | ||||
Beuvardes | Le Charmel | Fresnes-en-Tardenois |
Toponymie |
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Fère-sur-Ourcq[1].
Histoire |
La ville fut le siège d'une pairie à partir de 1399 et jusqu'au XVIe siècle. François d'Angoulême baron-pair de Fère-en-Tardenois (1498-1515) en est le plus connu.
- Première Guerre mondiale
La Première Guerre mondiale n'a pas épargné la commune, comme en témoigne le cimetière américain situé à l'est, à la sortie de la ville. Les combats des 25 et 26 juillet 1918, particulièrement violents, permirent un net recul du front allemand, de près de 15 kilomètres, aux alentours de Château-Thierry.
Politique et administration |
Tendances politiques et résultats |
Liste des maires |
Démographie |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[7].
En 2016, la commune comptait 3 098 habitants[Note 1], en diminution de 4,12 % par rapport à 2011 (Aisne : -0,95 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Culture locale et patrimoine |
Lieux et monuments |
L'église |
L'église Saint-Macre fut rebâtie au XVIe siècle et classée monument historique en 1920.
On peut y voir :
- des vitraux modernes ;
- une châsse contenant les reliques de sainte Macre, vierge martyrisée au IVe siècle ;
- un orgue reconstruit en 1990 qui sert à des enregistrements et des concerts ;
- les vitraux restaurés de Maurice Denis, fondateur de l'école de peinture des Nabis, représentant les évangélistes Luc et Jean, autrefois placés dans le chœur, aujourd'hui placés sur les piliers du fond de la nef (inaugurés le samedi 19 octobre 2013).
Les halles |
Les anciennes halles au blé, classées monument historique en 1921, furent construites en 1540.
La chapelle de Villemoyenne |
Chapelle classée en 1928.
Le château de Fère-en-Tardenois |
Le château de Fère-en-Tardenois fut construit de 1206 à 1260 par Robert de Dreux, petit-fils de Louis VI le Gros, roi de France. Il appartint à la première maison des Valois-Orléans, Valois-Angoulême. En 1528, La mère de François Ier l'offrit au connétable Anne de Montmorency pour son mariage. Celui-ci le fit transformer, il fit construire en particulier son grand pont couvert, attribué à l'architecte Jean Bullant.
La Couronne le confisque après le supplice d'Henri II de Montmorency. Il est rendu peu après à Charlotte de Montmorency, épouse du Prince de Condé. Il passe donc à la branche cadette des Condé, les princes de Conti, et par la suite au duc d'Orléans, père de Philippe Égalité. Ce dernier le démolit en partie en 1779 dans le but de se rendre populaire et en vend les matériaux et les meubles. Ses créanciers s'emparent du reste et le vendent aux enchères, à Paris en 1793.
Le château de Fère-en-Tardenois, classé monument historique, se caractérise principalement par la présence d'un pont monumental enjambant les douves (qui sont aujourd'hui à sec). Ce pont, qui, toutes proportions gardées, rappelle fortement celui de Chenonceau, comportait autrefois deux étages : le premier servait de passage tandis que l'étage supérieur était une salle consacrée au jeu et à la vie mondaine. Une large porte entourée de deux tourelles ouvre sur la cour, un heptagone irrégulier flanqué de sept tours circulaires aujourd'hui en ruines.
Le domaine de chasse de près de 250 hectares appartenant autrefois au château est aujourd'hui propriété de l'État et constitue l'actuelle forêt de Fère-en-Tardenois.
Le dernier propriétaire du château, Raymond de la Tramerie, enterré à proximité des ruines, en fit don au conseil général de l'Aisne.
Le charme de ces ruines ainsi que la beauté des lieux font qu'un hôtel de luxe est installé dans des bâtiments d'époque à proximité du château.
Capitale mondiale de la poésie à 2 mi-mots |
Fère-en-Tardenois a été consacrée capitale mondiale de la poésie à 2 mi-mots le samedi 17 novembre 2001.
"La poésie à 2 mi-mots est un procédé d'une simplicité désarmante : il consiste simplement à couper les mots d'un trait horizontal. Chacune des deux moitiés de mots obtenues est contenue dans un autre mot, ou plusieurs autres mots"[9].
Cette consécration a eu lieu le 17 novembre 2001, en présence de monsieur Bacquaert, sous-préfet de l'Aisne, monsieur Renaud Dutreil, député de l'Aisne, monsieur Jacques Krabal, vice-président du conseil général de l'Aisne, monsieur Jean-Jacques Hurmane, vice-président du conseil général de l'Aisne, et monsieur Parmentier, maire de Fère-en-Tardenois.
Une plaque commémorative a été posée sur le portail d'entrée de l'hôtel de ville de Fère-en-Tardenois, plaque matérialisant un poème à 2 mi-mots : lettres / écrites (dans lettres, il y a la moitié de écrites).
Cette plaque commémorative est visible, et manipulable par quiconque le souhaite.
Événements |
- La ville fut prise par le prince de Condé le 29 novembre 1579 et assiégée par les troupes royales françaises en septembre 1580.
- Durant la Grande Guerre, la ville, et en particulier la gare, fut disputée lors de la seconde bataille de la Marne.
Personnalités liées à la commune |
Camille Claudel, sœur aînée de Paul Claudel, fut sculpteur, élève et maîtresse de Rodin, y naquit le 8 décembre 1864.
Honoré Lantenois, ingénieur du Corps des Mines[10], il dirigea le Service géologique de l'Indochine (SGI). Il apparaît sous le pseudonyme de Tardenois dans le roman de Jacques Deprat, Herbert Wild de son nom de plume, roman autobiographique « à clefs » qui retrace l'affaire éponyme du point de vue de l'auteur[11]
Désiré-Jules Lesguillier (homme politique) y mourut le 26 septembre 1889.- Eugène Roques-Salvaza fut propriétaire du château, y mourut le 3 décembre 1875.
- Frédéric Moreau, (1798-1898), élu au conseil général mais aussi connu pour ses fouilles archéologiques menées dans le tardenois, il avait ouvert une salle de musée en ville.
- Pierre Charlier, vétérinaire, y naquit en 1814. Fils de maréchal, il fit ses études à l'École vétérinaire d'Alfort et vint s'installer dans sa ville natale en 1839. c'est là qu'il mit au point une méthode de castration des vaches qui devait être reconnue à l'échelle internationale. L'intérêt de castrer les vaches laitières âgées était qu'elles connaissaient une lactation prolongée et un engraissement qui valorisait leurs carcasses. Certain de son succès, Pierre Charlier partit près de Reims exploiter une ferme de beuvonnes, ce terme désignant des vaches castrées, dont le lait était vendu à Paris. Malheureusement, cette exploitation le mena à la ruine et il dut partir pour Paris où il devint vétérinaire à la Compagnie générale des Voitures. C'est là qu'il inventa une ferrure révolutionnaire, la ferrure périplantaire, qui devait déclencher une terrible polémique dans les sociétés savantes vétérinaires en 1865-1866. Finalement, la ferrure Charlier fut adoptée et posée sous les pieds des chevaux des grandes compagnies parisiennes de transport. Charlier fut décoré de la légion d'honneur en 1867 pour son invention. Il se retira de la vie publique en 1876 et décéda en 1893[12].
- le groupe ALIS (Association Lieux Images et Sons) ([1]) est implanté au moulin Canard depuis 1990. Fondé par Pierre Fourny en 1982, rejoint par Dominique Soria en 1984, ALIS est une compagnie de spectacles. Pierre Fourny est l'inventeur de la poésie à 2 mi-mots.
Étienne Moreau Nélaton (1859-1927), peintre, collectionneur et historien d'art français. Il consacra une partie de sa vie à Fère-en-Tardenois dont il fut un grand bienfaiteur. Il fit divers dons à l’église du même lieu. Il écrit l'histoire de cette bourgade en trois tomes ainsi que celle "des Eglises de chez nous". Une rue porte son nom.- Jules Charbonniez, sorti de l'École polytechnique comme ingénieur[réf. souhaitée], s'engagea en 1870 pour la durée de la guerre, quoique marié et père de famille ; sa belle conduite lui valut la croix de la Légion d'honneur. Il arriva à Fère en 1873 pour reprendre la fabrique du Moulin à Tan et c'est lui qui créa l'usine qui occupait avant la guerre de 1914, 500 ouvriers et ouvrières, et où il institua, en faveur de son personnel, différentes œuvres sociales telles que gratuités médicales et pharmaceutiques pour les ouvriers malades ou accidentés, indemnités journalières, secours aux femmes en couches, indemnités pour frais d'enterrement, création de maisons ouvrières. Plusieurs fois maire de Fère, on lui doit les services des eaux et du gaz, les fourneaux économiques (disparus depuis 1918) , l'école des garçons, les abattoirs et la suppression de l'octroi ; avec M. Lesguillier, député, il fit toutes les démarches pour l'établissement de la gare où elle se trouve actuellement. C'est en revenant d'une réunion du conseil municipal qu'un grave accident devait le priver d'un œil et, sur ses dernières années, le rendre complètement aveugle. Une rue de Fère-en-Tardenois porte son nom.
- Marcel Cheval, né le 20 janvier 1913 à Fère-en-Tardenois. Il entra à la SNCF comme apprenti, avant d'y exercer la fonction d'ajusteur, puis de sous-chef de brigade pendant la 2e guerre mondiale. Membre de Turma Vengeance (corps francs SNCF)[réf. nécessaire], il a participé à des sabotages sur des locomotives remorquant des trains militaires allemands. Arrêté par la Gestapo le 17 décembre 1943 à Troyes où il était venu préparer de nouveaux sabotages, il a été incarcéré à la prison de Châlons-sur-Marne le 18, transféré à Reims le 19 pour y être interrogé, puis ramené à la prison de Châlons-sur-Marne, le 30 mai. Le 6 juin 1944, il a été condamné à mort par un tribunal militaire allemand et fusillé. Marié, il était père d'une petite fille née en 1940.[réf. souhaitée]
Héraldique |
De sinople au fer à cheval d'or couronné du même |
Jumelages |
La ville de Fère-en-Tardenois est jumelée avec :
Wertingen, Bavière.
Voir aussi |
Bibliographie |
- Jean-Yves Montagu, L'Aisne, éd. La Martinière, 1993(ISBN 2-73-242025-5)
- Jean Mesqui, Île-de-France Gothique 2 : Les demeures seigneuriales, Paris, Picard, 1988, 404 p. (ISBN 2-7084-0374-5), p. 197-203
Articles connexes |
- Omois
- Arrondissement de Château-Thierry
- Liste des communes de l'Aisne
- Gare de Fère-en-Tardenois
Liens externes |
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- Site officiel
Notices d'autorité :- Fichier d’autorité international virtuel
Bibliothèque nationale de France (données)- Bibliothèque du Congrès
- WorldCat
- Ressources relatives à la géographie : archINFORM • GeoNames • Insee (communes)
Notes et références |
Notes |
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références |
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k203934j/f623.image
Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
« Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, 12 mai 2014(consulté le 26 juillet 2014)
L'organisation du recensement, sur insee.fr.
Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
La Langue coupée en deux, Pierre Fourny, coédition ALIS et La Sterne Voyageuse éditeur, 2003, texte intégral du spectacle La Langue coupée en deux (voir également La Poésie à 2 mi-mots, Pierre Fourny, ALIS, 2000)
Résultats des concours sur annales.org
"Les chiens aboient ..." (1926)
Dr Saint-Yves Ménard, « Eloge de Pierre Charlier », Bulletin de la Société Centrale de médecine Vétérinaire, 1893, p. 553-587
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