Infernet (croiseur) Sommaire Construction | Service actif | Notes et références | Bibliographie | Voir aussi | Menu de navigationmodifierFRBNF35734655lire en ligne« D'Estrées protected cruisers (1899-1900) »m
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Infernet | |
Le D'Estrées, sister-ship de l'Infernet. | |
Type | Croiseur protégé |
---|---|
Classe | D'Estrées |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Chantier naval | Forges et Chantiers de la Gironde |
Commandé | 1896 |
Quille posée | décembre 1896[1] |
Lancement | 7 septembre 1899 |
Armé | 1900 |
Statut | Échoué le 16 novembre 1910 |
Équipage | |
Équipage | 249 (15 officiers, 234 marins) |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 92 m |
Maître-bau | 12 m |
Tirant d'eau | 5,39 m |
Déplacement | 2 428 tonnes |
Propulsion | 2 machines à vapeur à charbon à triple expansion 4 chaudières Normand 2 hélices tripales. |
Puissance | 8 500 ch |
Vitesse | 20,5 nœuds (38 km/h) |
Caractéristiques militaires | |
Blindage | Château : de 20 mm à 100 mm |
Armement | 2 canons de 138 mm 4 canons de 100 mm 8 canons de 47 mm 4 tubes lance-torpilles 14 torpilles électromagnétiques |
Rayon d'action | 5 700 milles marins (10 600 km) à 10 nœuds (19 km/h) |
Carrière | |
Port d'attache | Brest, Diego-Suarez, Rochefort. |
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L'Infernet est un croiseur protégé colonial de 3e classe de la classe D'Estrées en service dans la Marine nationale française. Il est en service actif de 1900 à 1906 et est perdu par échouage fin 1910.
Sommaire
1 Construction
2 Service actif
2.1 1900-1906
2.2 1906-1910
3 Notes et références
4 Bibliographie
5 Voir aussi
5.1 Articles connexes
5.2 Liens externes
Construction |
Il est baptisé du nom de Louis-Antoine-Cyprien Infernet, marin qui s'est illustré à la bataille de Trafalgar. Avec son sister-ship le D'Estrées, ils forment la classe D'Estrées. Ce sont les derniers croiseurs protégés du XIXe siècle de la Marine nationale. L'Infernet est construit aux Forges et Chantiers de la Gironde à partir de décembre 1896. Il est lancé en septembre 1899 et armé en 1900. Il mesure 95 m de long pour 12 m de large et un tirant-d'eau de 5,39 m. Il est mû par deux machines à vapeur triple expansion à quatre chaudières délivrant 8 500 chevaux sur deux hélices tripales. Il file 20,5 nœuds (38 km/h) maximum et déplace 2 428 tonne. Il est armé de 2 pièces d'artillerie navale de 138 mm, 4 de 100 mm, 8 de 47 mm, 4 tubes lance-torpilles et 14 torpilles électromagnétiques. Il possède un blindage de 20 mm à 100 mm pour le château[1].
Service actif |
1900-1906 |
Il est attaché à l'Escadre du Nord et quitte Brest à mi-1901. Puis, il appartient à la Division Navale de l'Océan Indien et est attaché à Diego-Suarez. Il opère des rotations entre Madagascar, l'Inde française et le Raj britannique (Birmanie).
1906-1910 |
Entre janvier 1906 et mai 1909, il est en réserve à Rochefort et finalement désarmé. De mai 1909 à fin 1910, il est mis en vente par les Domaines et une compagnie allemande finit par l'acheter. Le 16 novembre 1910, il fait route pour Stettin en provenance de Rochefort. Il est tracté par le remorqueur allemand Hercules de Hambourg. Le temps est épouvantable. Le croiseur rompt sa remorque une fois de trop. Désemparé, il s'échoue sur la plage de Sauveterre par 45° 33′ 00″ N, 1° 50′ 00″ O. Il est rayé des listes le 22 novembre 1910 et ferraillé sur place en janvier 1911.
Notes et références |
Bibliographie |
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, 1994, 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, notice BnF no FRBNF35734655)
Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d’Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2002, 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0).- Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, 2011, 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, 2016, 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
- Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. II : 1870-2006, Millau, Rezotel-Maury, 2005(ISBN 2-9525917-1-7, lire en ligne)
- Henri Marsaud et Pascal Henaff, 60 épaves en Vendée et Charente maritime, Challes les Eaux, Édition Gap, 2e trimestre 2011 (ISBN 978-2-7417-0419-5), p. 208-210
[PDF] INFERNET 1899 - The Dreadnought project.
Voir aussi |
Articles connexes |
- Liste des croiseurs français
- Histoire de la marine française depuis 1789
Liens externes |
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